Le niveau de reprise des chantiers du bâtiment continue de progresser selon le baromètre établi par le Réseau des CERC. La bonne nouvelle, c’est qu’au 29 mai, 83 % des chantiers avaient repris (vs 72 % au 15 mai). Des résultats qui témoignent de la mobilisation du secteur à retrouver au plus vite une activité normale, ou presque ! Puisque seul un peu plus de la moitié d’entre eux ont un fonctionnement normal (53 % vs 36 % au 15 mai). Le niveau d’emploi par rapport à la situation pré-crise affiche un taux de 87% (salariés et intérimaires ETP) au 29 mai, vs 80 % au 15 mai, ce qui est plutôt satisfaisant. Mais alors, quels sont encore les obstacles qui subsistent et qui empêchent une reprise des chantiers. Cette 3e enquête a identifié quelques points.
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Alors que 26 % des chantiers à l’arrêt pourraient reprendre dés la semaine du 1er juin, plusieurs facteurs empêchent ce retour à l’activité. Actuellement, le principal frein serait ainsi la mise au point des conditions de redémarrage des chantiers par la maitrise d’ouvrage ou maitrise d’œuvre, une gestion compliquée. Ainsi, si 87 % des entreprises supportent entièrement les surcoûts liés à la crise sanitaire, 11 % déclarent les partager avec leurs clients.
L’enquête a également analysé la typologie des chantiers. Ainsi, 43 % des chantiers à l’arrêt au 29 mai sont sous maîtrise d’ouvrage publique. 35 % concernent des chantiers de particuliers et 22 %, des marchés privés.
Si la gestion des gestion des surcoûts est la première raison du retard de la reprise à 41 %, les problèmes d’approvisionnement en matériaux et/ou fourniture subsistent, à 19 %. Enfin, pour 11 % de ces chantiers, l’organisation aujourd’hui de rigueur reste encore impossible à adapter.