Fournisseur de solutions à l’ingénierie innovante, FLI Carlow dispose de 15 ingénieurs (sur un effectif de 80 personnes) uniquement dédiés à l’étude et à la conception de projets d’installations de traitement des eaux. L’entreprise conçoit, fabrique, transporte et pose ses éléments en béton préfabriqués à travers le monde. La société, qui consomme 2500 tonnes par an de laitier moulu de haut-fourneau Ecocem, fait partie des trois préfabricants irlandais (bientôt quatre !) à avoir installé un process d’activation thermique au sein de son usine. « Tout d’abord, nous avons décidé de travailler avec du laitier pour sa résistance aux milieux acides, aux chlorures, à l’eau douce et à l’eau de mer, élément indispensable pour les stations d’épuration et les ouvrages en littoral », explique Bernard Kennedy, Directeur de FLI Carlow, « de plus, l’utilisation du laitier moulu permet de réduire l’empreinte carbone du béton tout en préservant les ressources en recyclant un déchet industriel ». Mais c’est surtout le procédé d’activation thermique qui a convaincu l’industriel. En effet, l’incorporation d’une eau chauffée au gaz jusqu’à 80°C (l’hiver) dans le process de fabrication des éléments en béton (incluant jusqu’à 66% d’Ecocem) permet d’accélérer le durcissement du laitier dans les produits en béton avec des résistances de 25 MPa à 16h, contre 28 jours avec un béton classique. Le béton (C40 ou C50 avec un CEM I ou CEM II) est à 28°C en sortie de malaxeur. « Ce système nous permet d’être très réactifs sur les chantiers tout en proposant des bétons aux résistances mécaniques élevées, utilisés parfois dans des conditions sévères », ajoute Bernard Kennedy, « par ailleurs, les laitiers granulés moulus de haut fourneau, coproduits de l’industrie sidérurgique, sont dotés d’une activité hydraulique latente et ce process répond aussi aux enjeux du développement durable, en permettant une plus faible émission de CO2 et donc une réduction de l’impact environnemental des produits préfabriqués en béton ! ».
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