C’est une course de vitesse pour les fabricants qui doivent mettre en place des moyens logistique d’importation de machines à l’étranger. A la clé, des modèles vendus moins chers car plus rustiques à des entreprises trop heureuses de remettre leur parc à neuf à moindre frais
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Dans les couloirs du parlement, la mesure fait grand bruit. Les différents partis écologistes sont vent debout et s’insurgent contre « ce pragmatisme écoeurant qui oblitère l’avenir de nos enfants ». Car c’est de ça qu’il s’agit : de pragmatisme. Un eurodéputé, sous couvert d’anonymat, nous a confié : « l’Europe est le bon élève mondial en matière d’environnement. Mais cela nous coûte très cher et nous n’avons pas les moyens de cette politique. Vous n’imaginez pas les pressions des acteurs du secteur de la construction que nous subissons. Certes, c’est mauvais pour l’environnement, mais une Europe affaibli économiquement ne peut plus montrer l’exemple. Ca a été très dure comme décision ».
Un retour sous conditions d’achat
Ce retour de véhicules plus polluants se fera sous conditions. Les entreprises devront déjà posséder au moins autant de machines Stage V qu’elles veulent acheter de Stage 3. Le nombre d’heure d’utilisation des moteurs polluants devra également ne pas dépasser celui des moteurs propres du parc. Enfin, une formation de sensibilisation à l’environnement devra aussi être dispensée à chaque chauffeur. L’entreprise s’engage à fournir trois repas vegan par semaine.