La semaine européenne des déchets démarre demain. L’occasion pour l’Unicem de rappeler l’importance de la valorisation des déchets industriels et de mettre en avant les réussites de la profession en matière d’économie circulaire.

D’après l’ADEME, l’économie circulaire est « un système économique d’échange et de production qui vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer notre impact sur l’environnement ».

Les adhérents de l’Unicem contribuent à la réalisation de ce modèle où les déchets peuvent apparaître comme de nouvelles ressources. En effet, par exemple, avec la triple valorisation des fines de concassage, les agriculteurs bénéficient d’une ressource en automne pour améliorer les propriétés de leurs sols.

Pour les professionnels des TP en hiver et au début du printemps, ces reliquats de poussières, inévitables lors de l’extraction de roches massives, viennent compléter les matériaux habituels pour la structure des chaussées.  

Les producteurs d’enrobés en été utilisent leurs qualités spécifiques pour améliorer la résistance des bitumes. De plus, sur les chantiers en moyenne, 1 à 5 % de la production de béton frais n’est pas consommée. Ce reliquat autrefois traité comme déchet est désormais valorisé. Les « bétons de retour » sont durcis, sous forme de cordons ou de blocs, puis concassés et passés au crible pour être transformés en granulats recyclés.

Pour l’Unicem : « toutes ces synergies industrielles vertueuses et ces réussites engendrées par le principe d’économie circulaire bénéficient autant à l’environnement qu’à la croissance : moins de déchets et de nuisances d’un côté ; création de richesses, d’emplois durables et de progrès de l’autre. »

C’est du moins le message qu’elle portera dans les ateliers d’élaboration de la feuille de route gouvernementale de l’économie circulaire, dont la parution est prévue en mars 2018.