Manitou, une production au fait de la flexibilité

A Ancenis en Loire Atlantique, Manitou a recentré ses forces vives autour d’un projet industriel ambitieux, basé sur la productivité et l’innovation. Des efforts récompensés par un marché historique, celui passé par Kiloutou pour l’acquisition de 900 chariots télescopiques et industriels tout terrain mais aussi des nacelles automotrices.

Sur un terrain de 33 hectares dont 8 construits, Manitou fabrique en série sa gamme de chariots télescopiques fixes à destination de l’agricole avec les MLT, de la construction et des industries avec les MT.
L’organisation mise en place depuis l’arrivée de Michel Denis porte sur la flexibilité et la productivité des usines. L’idée est de continuer à maîtriser le savoir-faire "maison", avec une intégration maximale, de la conception à la fabrication, d’un maximum de composants névralgiques d’un télecopique comme les flèches qui vont de 6 à 18 m de longueur. Ceci à partir d’un chaîne automatisée de soudage mise au point avec Air Liquide, composée de 4 robots de soudure et dimensionnée pour sortir 40 tubes par robot toutes les 8 h. A savoir qu’une flèche de chariot télescopique comprend en moyenne 2,5 tubes.

Mais l’usine de Manitou à Ancenis gère également 28 autres robots de soudure et d’autres postes de soudage manuels pour l’assemblage des sous ensembles des chariots télescopiques, tels que les châssis mécano soudés. Pour la partie assemblage, Manitou utilise deux lignes distinctes, dont la principale de 26 postes, très automatisée, sort jusqu’à 16 modèles par jour. La phase de contrôle final intègre 250 points à vérifier par engins et des essais de comportement sur circuit d’essais sur une plage de 3 à 6 h.