Démarrée le 7 décembre dernier, l’occupation des locaux du Fonds d’assurance formation des salariés de l’artisanat du BTP (FAF.SAB) se poursuit. Le siège parisien de l’organisme est toujours occupé par 250 travailleurs sans-papiers, et ce, malgré une décision du tribunal de grande instance de Paris ordonnant l’évacuation des occupants. Ayant fait valoir son droit de retrait, le personnel du FAF.SAB a repris le travail le 15 février dernier. "Dans ce contexte exceptionnel, nous nous efforçons de maintenir une activité normale et de remplir nos missions auprès des entreprises artisanales du BTP et de leurs salariés", tient à faire savoir l’organisme. Plus précisément, les demandes de participation financière sont traitées "dans les délais habituels" par les neuf délégations techniques régionales installées depuis le 1er juillet 2009. "Il n’en est pas de même pour les règlements assurés par le siège et interrompus lors de l’exercice du droit de retrait du personnel", indique le FAF.SAB. "Nous avons repris le traitement des factures dès le 15 février en prenant des mesures exceptionnelles pour rattraper le retard et honorer tous nos engagements auprès des entreprises dans les plus brefs délais", assure encore l’organisme.