Riccardo Viaggi, secrétaire général de la CECE, a présenté la simplification non pas comme un slogan mais comme une nécessité. Il a invité les participants à remettre en question les hypothèses et à contribuer à façonner un cadre industriel plus épuré et plus résilient pour l’Europe.
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Barbara Bonvissuto, directrice de DG GROW à la Commission, a présenté les premières étapes du Paquet Omnibus, soulignant l’ambition de la Commission de réduire la complexité inutile et de diminuer les charges administratives dans tout le marché unique, tandis que Jaroslaw Pietras a exploré l’impact commercial de la simplification. Les experts du CECE ont exprimé des inquiétudes concernant le mécanisme d’ajustement des frontières carbone (CBAM) et ont remis en question la réduction réelle de la complexité des outils numériques par les outils de conformité.
Koert Debeuf, professeur de sciences politiques à la VUB, a exposé la position de l’Union européenne dans l’environnement géopolitique actuel, la comparant à des développements historiques similaires, et en se concentrant sur certains moments de « tribalisation ». Ulrich ADAM, directeur général d’Orgalim, Barbara BONVISSUTO, directrice à la Commission européenne, Laura FIUMARA, responsable politique à la CECE, et Bjoern JURETZKI, chef d’unité à la DG CONNECT, ont discuté des enjeux politiques de la simplification lors du débat du panel.
Le Dr Nicholas Fearnley, responsable des prévisions mondiales de la construction chez Oxford Economics, a partagé une prévision alarmante pour le secteur européen de la construction, qui a connu une baisse de 19 % en 2024. Le Sommet a également abordé la dynamique géopolitique et le rôle de l’industrie des équipements de construction à la croisée de l’innovation et de la durabilité.
Le sommet s’est tenu au Palais de la Résidence art déco à Bruxelles, offrant un cadre approprié pour un dialogue de haut niveau. CECE a remercié ses sponsors – Oxford Economics, DLL et son partenaire média Construction Europe – pour leur soutien à l’événement.