Les associations industrielles européennes représentant les NRMM, le CECE, le CEMA et l’EGMF notamment se réjouissent de la décision du Parlement européen d’étendre les dates échéances de douze mois concernant le passage au Stage V. « Le vote du Parlement était vital pour prévenir un impact économique plus important causé par la pandémie du Covid-19 sur nos industries et pour protéger les milliers d’emplois qualifiés qui en dépendent », a déclaré Riccardo Viaggi, le secrétaire général du CECE.
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Il y a quelques mois, plusieurs eurodéputés ont soumis une question prioritaire à la Commission européenne visant à obtenir davantage de flexibilité sur les dates échéances de certaines réglementations à savoir le Règlement (UE) 2016/1628* et le Règlement (UE) 2018/0985** relatifs aux limitations des émissions polluantes.
« Cette mesure n’allègera pas la rigueur de la législation européenne. Au contraire, elle donnera le temps nécessaire à nos industries pour équiper leurs machines de moteurs de transition et lancer leurs matériels sur le marché en respectant les exigences demandées. Une inaction aurait conduit à une perte inutile de matières premières et de ressources ainsi que des coûts financiers supplémentaires », explique Ricardo Viaggi.
Initialement, les constructeurs avaient jusqu’au 30 juin 2020 pour produire des engins mobiles non routiers (NRMM) et des tracteurs agricoles équipés avec des moteurs de transition (puissance comprise entre 56 kW et 130 kW), puis jusqu’au 31 décembre 2020 pour lancer ces machines sur le marché européen. Les délais sont donc allongés de douze mois.