La construction est sur le point de prendre la tête de la course à l’autonomie, en tout cas, juge Torbjörn Martinsson, ingénieur R&D chez Volvo CE. L’automatisation est déjà une réalité, pas encore dupliquée dans l’automobile, par exemple.
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"L’IA a besoin de grandes quantités de données pour fonctionner, ce qui explique en partie pourquoi des secteurs tels que la finance, la banque et le divertissement comptent parmi les utilisateurs les plus performants", poursuit Johanna Huggare, responsable Intelligent Machine Platforms. De nos jours, ces technologies se développent rapidement dans le domaine des machines, et plus spécifiquement, de la détection d’obstacles.
Au sein de Volvo CE, la data commence à porter ses fruits. Elle a permis de construire l’infrastructure nécessaire au développement des algorithmes très avancés à l’origine des progrès du constructeur en matière de SAV, et d’applications mobiles. Très bientôt, l’IA servira de base à l’amélioration des systèmes autonomes et d’assistance à l’opérateur.
Dans l’avenir, Volvo CE envisage la personnalisation du comportement des machines, afin qu’elles s’adaptent à une application très spécifique. Le concept HX1 électrique est une première étape, qui sera bientôt élargie aux concepts de chargeuse sur pneu et de pelle électriques. "Nous parlons de la possibilité de travailler 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an", souligne Torbjörn Martinsson.
Il n’est donc plus farfelu de penser qu’un jour des machines de construction autonomes pourront opérer seules, dans le cadre d’applications d’exploitation minière extra-terrestre.