Au rendez-vous du congrès du DLR à Nancy, c’est pourtant sur la région parisienne que Steelwrist a choisi d’implanter le siège de sa filiale France. Cette accélération sur le marché français s’accompagne aussi d’un portefeuille produits étoffé. Explications.

L’entité française de Steelwrist – officialisée au 1^er janvier 2019 - se met doucement en place. Les équipes France gagneront leurs nouveaux locaux à Massy, à proximité de l’aéroport d’Orly, dans l’Essonne. Cette implantation centrale n’a pas que pour intérêt de pouvoir servir le chantier du Grand Paris. « L’équipe de Steelwrist France est vouée à s’étoffer, annonce Nicolas Proust, directeur France de Steelwrist. Nous souhaitons aller plus loin que notre gamme de tiltrotateurs, dans le secteur de la démolition notamment. Un commercial dédié doit arriver dans le courant 2019. Soit le 7^e professionnel dans l’équipe et le 3^e sur la partie technique ».

C’est un fait : la région parisienne fait figure de Terre promise pour les déconstructeurs. La nouvelle méthode de construction en zone urbaine vise à limiter l’étalement urbain et favorise la reconstruction en place. « En ce sens, Steelwrist a sorti sa gamme d’attaches rapides SQ, très orientée démolition, poursuit Nicolas Proust. Deux modèles – la SQ65 et la SQ70/55 seront présentés à Bauma. La seconde, destinée aux pelles sur chenilles de 18 à 25 t, convient particulièrement aux marchés français et européen. Elle représente 70% des ventes en Allemagne ! ».

Si l’arrivée fin 2019 d’un nouveau tiltrotateur X02 pour pelles de 1,5 t à 2t (il complète les modèles X04 et X32 dédiés aux travaux paysagers et de VRD) risque de bien occuper les équipes, Steelwrist poursuivra sa collaboration avec Volvo, Yanmar, JCB et Doosan ayant pour objet les solutions de montage en usine . « L’objectif est d’offrir un choix varié aux concessionnaires », conclut Nicolas Proust. Une première machine a tout récemment été équipée, une pelle sur pneus de 15 à 18 t.