TERRASSEMENTS
A la spécification de l’application, se confronte la vision assez binaire des loueurs, grand volume et large demande. La location recherche donc le bon compromis, tant en typologie de machines, tonnage, gabarit, puissance et choix de marques qu’en type d’outils adaptables. En chargeuses articulées, la question ne se pose même pas tant la configuration est classique chez le loueur : tablier standardisé type attache-rapide Z, godets 4 en 1 pour modèles de 700 l à 1000 l et fourches lève-palettes. Répondre au loueur, c’est pour les constructeurs, savoir adapter l’offre aux besoins exprimés par le plus grand nombre d’utilisateurs, avec des solutions complètes et homologuées type CE, inhérentes à la performance de la machine en elle-même, mais aussi, à sa sécurité. Et à ce niveau, le constructeur fait appel à ses propres ingénieurs développement pour conduire des projets d’homologation des équipements, tant sur le plan fonctionnel que sécuritaire. Cela va des études d’implantation pour intégrer au mieux les flexibles hydrauliques ou améliorer la visibilité pour l’opérateur dans les mouvements de bras, en passant par la conformité, liée à la capacité de charge autorisée pour s’assurer de la stabilité au travail, jusqu’à l’assistance technique et la disponibilité des pièces détachées. Cette approche sélective de l’équipement doit également respecter une logique d'industrialisation imposée par la série, avec tout ce que cela comporte, les documents techniques obligatoires, les formations de techniciens SAV. C’est aussi pour l’utilisateur la possibilité d’avoir un interlocuteur unique chez son distributeur ou constructeur, pour le fonctionnement et le suivi technique/garanti de la machine et son accessoire. Et plus l’outil sera complexe, plus il nécessitera un support technique faible avec le risque sinon, de mettre en défaut les performances globales du porteur, jusqu’au point de mettre à mal l’image de marque d’un constructeur.
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PUBLIÉ LE 1er AOÛT 2018
FRANCK PRADES
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Article publié dans
BTP Magazine n° 315.
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