“A ce jour, plus de 25% du parc Loxam est électrique”, livre Pierre-Yves Rallet, directeur marketing et communication. Un choix qui semble logique quand on connaît la radicalisation des règlementations européennes en matière d’émissions de CO2. Paris ne fait pas exception à la règle. La pollution, le bruit et les poussières sont venus à bout de l’automobile qui en est peu à peu bannie. Et force est de constater, au vu des exigences de la Société du Grand Paris, que les machines diesel le seront bientôt aussi. Sur le chantier du supermétro, les lots incluent désormais des clauses d’innovation sur le matériel. “Le maître d’ouvrage est notamment friand de matériels électriques ou hybrides pouvant circuler en zone urbaine sensible. Nous sommes également confrontés à des demandes de matériel particulier adapté aux environnements souterrains”, indique le président de Loxam, Gérard Deprez.
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Maintenance minimum
Il serait dommage de faire l’impasse sur la qualité principale d’un matériel électrique aux yeux d’un loueur dont la maintenance est le principal métier. Si le caractère écologique de ce type de machine est apprécié, son affranchissement des nécessaires opérations de maintenance l’est encore plus ! “L’arrivée des matériels électriques représente un grand pas en avant", juge Dominique Cadei, directeur technique de Loxam. Leur maintenance réduite au minimum permet d’obtenir un taux d’occupation maximum. "Et si l’on souhaite parvenir à un parc 100% électrique dans 10 ans, nous devons acheter maintenant”, insiste le responsable. Ne nous leurrons pas. Ce choix ne sera toutefois pas sans conséquence. Les techniciens peu habitués à ce type de matériels devront suivre une formation. Un moindre mal.