Après avoir ralenti ses investissements en 2009, Loxam les a repris ponctuellement en 2010 puis de façon plus significative en 2011, année au cours de laquelle il a acheté plus 1 200 machines, tant pour le renouvellement de son parc – d’un âge moyen de 7 ans – que pour son développement dans les catégories supérieures de 5 et 8 t.
« L’activité mini-pelles représente environ une 20 % du chiffre d’affaires total du groupe », annonce Jean-Philippe Theuriot, directeur maériel du groupe Loxam, « c’est le matériel le plus loué après les nacelles ».
Le parc compte près de 7 000 machines. Il a connu une légère diminution en 2009, puis est resté quasiment égal en 2010 avant d’être redéployé en 2011 pour retrouver son niveau antérieur.
« Nous sommes dans un fort taux de renouvellement dans la gamme des 2,5 t, la plus répandue, mais le développement s’effectue clairement sur des matériels de 5 et 8 t, que nous n’avions pas l’habitude d’acheter, avec quelques ouvertures sur des 10 et 12 t, essentiellement pour répondre, par exemple, à la demande des canalisateurs », précise le dirigeant.
Le changement le plus important intervenu dans le parc du groupe concerne le poids, et donc la taille des machines qui sont, parallèlement, toutes passées soit en déport arrière court, soit en déport zéro, lorsque les constructeurs le proposent.
« Par ailleurs, nous concentrons depuis 6 ans nos investissements sur des pelles de 2,3 t, exclusivement pour rester en conformité avec la réglementation routière, poursuit Jean-Philippe Theuriot. Une machine de 2,3 t nue atteint avec ses équipements de base – une attache rapide, deux ou trois godets voire un brise roche hydraulique – un poids de 2,8 t et peut donc être transportée sur remorque moderne de 3,5 t de PTAC ».