L’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (Ineris) et le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) ont conclu un accord de partenariat scientifique portant sur la géotechnique et les risques naturels de mouvements de terrains.
Dans le cadre de l’élargissement du réseau scientifique et technique du ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM), cet accord vise à améliorer la compréhension et donc la prévention des phénomènes de retraite-gonflement des sols argileux ainsi que de mouvements de terrain liés à la présence de cavités, falaises et versants rocheux. Le partenariat Ineris-LCPC renforcera en outre le domaine de la prévention des risques naturels de mouvements de terrains dans les compétences en génie civil et géotechnique du pôle de recherche et d’enseignement supérieur Université Paris Est. En outre, le LCPC et l’Ineris mettront à profit ce partenariat pour préparer la création d’une unité mixte de recherche.
Augmentation des risques
Rappelons que de nombreux risques naturels sont liés à des mouvements ou des fragilités de terrains, plus communément appelés glissements de terrains. Les effondrements de cavités souterraines ou de falaises sont bien connus du grand public. Certains cas moins impressionnants sont cependant très répandus : le phénomène de gonflement et de rétractation des argiles varient souvent en fonction de l’humidité. Par exemple, la sécheresse de 2003 fut la cause de la fragilisation de très nombreuses habitations qui avaient pourtant résisté à de nombreux autres aléas climatiques. Le coût de ces réparations s’est chiffré alors à près de 4 milliards d’euros. A l’avenir, les effets du changement climatique vont s’accentuer. Ils vont probablement causer une augmentation du nombre de ces mouvements de terrains et les amplifier.
Dans le cadre de l’élargissement du réseau scientifique et technique du ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM), cet accord vise à améliorer la compréhension et donc la prévention des phénomènes de retraite-gonflement des sols argileux ainsi que de mouvements de terrain liés à la présence de cavités, falaises et versants rocheux. Le partenariat Ineris-LCPC renforcera en outre le domaine de la prévention des risques naturels de mouvements de terrains dans les compétences en génie civil et géotechnique du pôle de recherche et d’enseignement supérieur Université Paris Est. En outre, le LCPC et l’Ineris mettront à profit ce partenariat pour préparer la création d’une unité mixte de recherche.
Augmentation des risques
Rappelons que de nombreux risques naturels sont liés à des mouvements ou des fragilités de terrains, plus communément appelés glissements de terrains. Les effondrements de cavités souterraines ou de falaises sont bien connus du grand public. Certains cas moins impressionnants sont cependant très répandus : le phénomène de gonflement et de rétractation des argiles varient souvent en fonction de l’humidité. Par exemple, la sécheresse de 2003 fut la cause de la fragilisation de très nombreuses habitations qui avaient pourtant résisté à de nombreux autres aléas climatiques. Le coût de ces réparations s’est chiffré alors à près de 4 milliards d’euros. A l’avenir, les effets du changement climatique vont s’accentuer. Ils vont probablement causer une augmentation du nombre de ces mouvements de terrains et les amplifier.