Le procédé Via Verde permet de laisser le sol respirer tout en rétablissant le cycle naturel de l’eau. Mis au point et fabriqué en France par l’entreprise drômoise Via Sols, le procédé breveté est un revêtement monolithique alvéolaire en béton de ciment coulé en place perméable et drainant. Elle est appliquée sur des zones adaptées comme les parkings végétalisés, zones de stationnement privées, plateformes tramway et sécurisation des lignes, voies pompiers, voies forestières, voies de service, accotements, entrées charretières, et va permettre une optimisation de la gestion des eaux pluviales tout en conservant l’accessibilité à toutes sortes de véhicules.
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Grâce aux qualités du matériau béton, durable et 100 % recyclable, le procédé Via Verde apporte également l’esthétique aux sols urbains, avec un équilibre entre végétal et minéral. La conception des alvéoles, grâce à des moules biodégradables issus du recyclage de papiers et cartons, modulables par assemblage et/ou découpage, permettra l’accès à la circulation des véhicules comme aux équipements de tonte et d’aspiration ou de balayage des surfaces pour l’entretien. L’avantage d’être monolithique permet l’absence d’orniérage et de fluage permettant au système racinaire d’être autonome et protégé : 12 à 15 cm de profondeur pour chaque alvéole avec 3 à 4 litres de mélange terre-pierre par alvéole. Le revêtement est renforcé avec des armatures pour une meilleure durabilité du béton.
Du fait de sa perméabilité, Via Verde limitera l’engorgement du réseau d’eaux pluviales tout en assurant l’infiltration. Le procédé affiche une drainabilité de 90 l/min en version végétalisée et 240 l/min en version granulats. Le procédé va également générer des ilots de fraîcheur par temps chaud.
Mise en œuvre
Le revêtement est coulé en place sur un lit de pose drainant de 120 mm d’épaisseur pour les zones de stationnements et autres usages, ou de 150 mm pour les voies circulées (voies pompiers, entrées charretières…). La couche de support sera d’abord préparée, par nivellement ou décaissement de la plateforme constituée de matériaux poreux (GNT, ballast…) et de portance minimale PF2. Puis sera mis en place un lit de pose de 2 à 3 cm de type « grain de riz » en matériaux concassés sur lequel on viendra poser un revêtement géotextile. C’est là que seront posés les coffrages de rives, les moules alvéolaires et les éventuelles armatures de renforcement pour accueillir la mise en œuvre et finition du béton décoratif. Pour terminer, les alvéoles seront ouvertes pour être remplies de substrat et semis pour la version engazonnée, ou d’un matériau granulaire.