C’est en 1832, après 65 ans de travaux, que le pont de Loire a vue le jour. En 6 semaines, il aura bénéficié d’une mise en lumière architecturale, des travaux qui ont consisté en une amélioration de l’éclairage public sur le pont et à la mise en valeur de ses arches.
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Les onze luminaires vieillissants du pont, de 150 W chacun, dont la lumière jaune, n’assuraient plus un éclairage de qualité, que ce soit pour les automobilistes ou pour les piétons, ont été remplacés par de nouveaux luminaires plus « design », mais surtout éligibles aux certificats d’économie d’énergie. De 87 W chacun et équipés de leds, ils permettent désormais une économie de 3 247 kWh à l’année pour la collectivité.
Mettre en valeur le patrimoine
L’autre nouveauté, celle qui change radicalement la perception du pont de Loire la nuit (le pont est éclairé tous les jours jusqu’à 23h30), c’est la pose de 56 projecteurs polychromes à leds, d’une puissance de 33W chacun, au niveau des arches. Ils pourront donc être programmés pour créer des ambiances lumineuses en fonction de certains événements (jaune et bleu les soirs de matches de l’USON Nevers Rugby au stade du Pré Fleuri ou bien encore Bleu-blanc-rouge en prémabule du feu d’artifice du 14 juillet tiré à quelques mètres du pont ou tout rose pour Octobre rose.
La volonté de la ville
Cette originalité appliquée au patrimoine architectural illustre la volonté de la Ville de Nevers de jouer la carte de l’innovation y compris sur des domaines ou le classicisme fait plutôt autorité. Ces travaux s’inscrivent dans un plan plus global de revalorisation des monuments historiques emblématiques de la Ville la nuit, comme le Palais ducal, le Théâtre municipal, la tour Goguin et la promenade des Remparts.
La Ville de Nevers en a confié les travaux à Citelum et BBF Réseaux.
Le remplacement des 11 luminaires a coûté au total 96 000 €.
La mise en valeur du pont a coûté quant à elle de 198 000 €.