Dans le domaine du renouvellement de réseaux AEP et assainissement, Axeo TP ne se contente pas d’être simplement une entreprise de travaux publics. L’entreprise se différencie avec une approche innovante sur les chantiers en proposant des solutions de mises en œuvre selon des techniques novatrices et respectueuses de l’environnement. Alors quand il s’agit de techniques sans tranchée, Axeo TP n’est pas en reste.

« Axeo, c’est 15 ans d’existence et 320 personnes » rappelle Marc Gorlier, directeur général de l’entreprise, lors de sa participation à la journée technique sans tranchée organisée par la FSTT à Lyon, en juin dernier. Bien sûr, Axeo TP maîtrise les méthodes traditionnelles dans la pose et le renouvellement des réseaux d’eau et d’assainissement, mais également celles du « sans tranchée », des techniques alternatives dont les avantages sont nombreux lorsqu’elles peuvent être mises en œuvre. Plus respectueuses de l’environnement, celles-ci semblent correspondre à la ligne de conduite d’Axeo TP. À cela, il faut ajouter la volonté d’innover et de proposer la meilleure solution, la plus performante aussi, selon les spécificités du chantier. Aujourd’hui, lors de la journée technique, il était surtout question de deux nouveaux procédés sans tranchée.
« En assainissement, lorsqu’on utilise la technique du chemisage classique, comment faire avec les branchements et les regards ? Et bien, le Vertiliner est la solution que nous proposons. Ainsi, sur le même principe, avec les mêmes matériaux, nous avons réussi à appliquer la même technique, en créant un modèle du regard sur mesure, en usine, qui va ensuite venir dans le regard » explique encore Marc Gorlier.
 
En eau potable, la dernière innovation proposée par Axeo TP est le Viscolining, un procédé développé pour l’eau potable. Il s’agit d’une technique de réhabilitation structurante, par tubage sans espace annulaire avec des tubes en polyéthylène. La canalisation est fabriquée en PE 100 suivant les spécifications de la marque NF 114 avec un diamètre correspondant au diamètre intérieur de la canalisation à réhabiliter moins 4 %. Ce tube aura en outre la même masse linéaire qu‘un tuyau standard de diamètre égal à celui de la canalisation à tuber. La technique peut s’appliquer sur de grands linéaires et sur des diamètres de 200 mm à 800 mm voire plus (étude au cas par cas).
« Ce nouveau procédé va demander une grande maîtrise d’extrusion*lors de la fabrication » explique à son tour Bernard Buissonnière, expert technique Réhabilitation. « Il faudra d’abord fabriquer les bons tuyaux au bon diamètre et à la bonne épaisseur pour ensuite réaliser la phase de tubage » précise-t-il encore.
Une fois le tuyau inséré dans la canalisation à réhabiliter, il est rempli d’eau puis purgé de l’air. Par un procédé de mise en pression à température ambiante, visant à exploiter les caractéristiques intrinsèques du polyéthylène et notamment sa viscoélasticité, le tuyau est gonflé par étape pour se plaquer sur les parois de la canalisation à réhabiliter. Cette contrainte est appliquée selon un mode opératoire adapté aux spécificités du tube pour que la déformation du tube soit définitive sans altérer ses caractéristiques mécaniques.
Le procédé a aujourd’hui déjà fait ses preuves sur des chantiers à Belfort, Rouen et Lyon.
 
Extrusion* : Procédé de fabrication par mise en forme de matières plastiques, qui consiste à pousser la matière à fluidifier à travers une filière ayant la section de la pièce à obtenir.