Maîtriser l’adhérence des espaces urbains est bien une des problématiques que les villes devront bientôt prendre en considération. La ville de Lyon, et plus particulièrement, son département laboratoire, le Cerema, y travaille actuellement. Des solutions techniques innovantes se mettent en place, et la concertation a commencé. Le dispositif Glissance urbaine a d’ailleurs été présenté lors du TP Innovation Days, à Lyon.

Le département laboratoire de Lyon du Cerema, a présenté, lors du TP Innovation Day, qui s’est tenu près de Lyon, en décembre dernier, un dispositif pour la sécurité et l’accessibilité de la voirie et des espaces publics qu’il a intitulé “glissance urbaine”. Une problématique assez nouvelle dans les villes, puisqu’elle prend sa source dans la diversité des nouveaux revêtements de sols, très prisés dans les aménagements des rues, trottoirs, places, zones de rencontre, pistes... Pour éviter les chutes, glissades, trébuchement, et permettre une coexistence des différents usages de la voirie entre tous les usagers, le Cerema a mis en place un dispositif. Disposant de moyens de mesure et d’étude innovants et en menant une réflexion sur la normalisation nationale, car pour l’instant, elle n’existe pas, cette étude devrait pouvoir établir des recommandations pour sensibiliser les aménageurs dans leur prise en compte des attentes des utilisateurs, ainsi qu’un suivi technique des collectivités auprès des architectes.
     Assurer la sécurité des usagers par la maîtrise de l’adhérence
Un appareil qui mesure l’adhérence pour pouvoir étudier l’évolution des revêtements au fil du temps et la qualifier, voilà l’une des innovations techniques que l’on pouvait apercevoir sur le salon TP Innovation Day sur le stand du Cerema. Un sujet nouveau dans le monde de l’urbanisation mais qui semble aujourd’hui figurer dans les priorités. Financée à 80 % par les ministères chargés du développement durable, des transports et de l’urbanisme, et à 20 % par des prestataires de mesure et du diagnostic des sols, cette étude devrait bientôt statuer sur le sujet, “Et c’est tout une éducation qu’il faudra alors revoir” prévient-on au Cerema.