Le SMOPYC, salon espagnol des matériels de travaux publics, a fermé ses portes le 5 avril dernier. Malgré un nombre succinct de grands constructeurs exposants, le salon a su envoyer un signal fort au marché extérieur de la construction.

Edition "de transition", la 16è édition du SMOPYC, qui se déroulait du 1er au 5 avril 2014 à Saragosse en Espagne, s’était fixée pour but de rassurer un secteur échaudé par la crise en lançant un signal positif à l’international. Avec 720 exposants, le salon ne réussit pas à faire mieux que 2011. L’absence de plusieurs grands constructeurs a pesé sur les transactions financières mais 48 000 visiteurs se sont tout de même déplacés pour cette édition. Un chiffre satisfaisant en raison de la crise persistante du secteur dans le Sud de l’Europe, rappelle Stoian Markov, responsable de la marque Hidromek en Espagne et président du comité organisateur de SMOPYC 2014. "On assiste à une amélioration du marché espagnol", affirme le dirigeant. "Quoique timide, la reprise s’est manifestée lors de cette édition 2014 par un visitorat conséquent, des ventes substantielles et de nombreux accord commerciaux conclus à l’international. Le SMOPYC 2014 a rempli son objectif premier de lancer un signal fort au marché extérieur", ajoute-t-il. Dans ce cadre, le salon a reçu la visite de plusieurs délégations étrangères en provenance d’Algérie, de Colombie, du Chili, de la Russie, de la Biélorussie, de la Turquie et de l’Iran, venues apporter leur soutien aux entreprises souhaitant s’implanter ou améliorer leur stratégie à l’international.