« Il n’y aura donc pas d’interruption de cette liaison ferroviaire fin juin comme c’était initialement envisagé » a déclaré le ministère le 17 avril, indiquant que le programme de travail engagé se doit de déboucher sur une solution ferroviaire pérenne d’ici la fin de l’année.
Rappelons que ce train quotidien qui a permis d’acheminer 138 000 tonnes de fruits et légumes du Sud de la France vers Rungis en 2017, voit son avenir remis en question en raison de la vétusté des wagons utilisés, et de l’absence d’une visibilité de long terme sur l’activité de la ligne. Par ailleurs, le renouvellement de ces wagons impliquerait un délai de deux ans avant leur mise en service. La perspective annoncée de l’interruption de cette ligne fret en juin sans solution ferroviaire de substitution entraînerait le report de ces marchandises sur la route (20 000 camions/an). Alors que le report modal de la route vers le rail constitue une priorité du Gouvernement, une telle perspective ne peut pas être acceptable.
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De son côté, Fret SNCF a annoncé que le train continuera de circuler au moins jusqu’à la fin de la saison haute en cours. Au-delà, elle a proposé de prolonger la liaison jusqu’à la fin de l’année aux conditions actuelles du contrat, échéance au-delà de laquelle les wagons seront hors d’usage. Une discussion commerciale doit s’engager avec ses clients afin qu’ils confirment leur intérêt.