C’est un beau pavé que jette dans la mare le Canard Enchaîné du 21 février. Contrairement à ce qui avait été garanti dans le dossier final de candidature remis au CIO le 3 février dernier, le Grand Paris Express ne sera pas en mesure de desservir les sites olympiques en 2024. On connaît le chaos que vit actuellement la Société du Grand Paris et la remise en cause de certaines lignes (17 et 18) par le gouvernement au vu du dérapage budgétaire grandissant. Premier impacté, le public donc, qui devra se contenter de bus à haut niveau de service (BHNS) sur des voies réservées au lieu du métro flambant neuf.
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Pour remédier au problème, les élus siégeant au conseil d’administration de la SGP ont avancé la possibilité de porter à 28 le nombre de tunneliers en action. Non, a répondu le gouvernement, préoccupé par la logistique contraignante autour de ces machines. En effet, 420 personnes sont nécessaires à leur bon fonctionnement et les spécialistes se font rares. Au-delà de l’aspect compétences (et formation du coup), Le Canard souligne aussi l’incapacité – en termes d’effectif - de la SGP à « surveiller autant d’engins en même temps ».