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RAIL

LA VIGNETTE DE LA SEMAINE - Des BHNS pour desservir les sites olympiques ?

LA RÉDACTION, LE 26 FÉVRIER 2018
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LA VIGNETTE DE LA SEMAINE - Des BHNS pour desservir les sites olympiques ?
Elle est loin de faire rêver la solution choisie par la préfecture de la région Ile-de-France pour accueillir le public désireux de se rendre sur les sites olympiques des JO 2024 à Paris ! En cause, les retards de délais de réalisation du Grand Paris Express. Faute de métro, ce sera du BHNS.

C’est un beau pavé que jette dans la mare le Canard Enchaîné du 21 février. Contrairement à ce qui avait été garanti dans le dossier final de candidature remis au CIO le 3 février dernier, le Grand Paris Express ne sera pas en mesure de desservir les sites olympiques en 2024. On connaît le chaos que vit actuellement la Société du Grand Paris et la remise en cause de certaines lignes (17 et 18) par le gouvernement au vu du dérapage budgétaire grandissant. Premier impacté, le public donc, qui devra se contenter de bus à haut niveau de service (BHNS) sur des voies réservées au lieu du métro flambant neuf.

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Alors que le Comité Paris 2024 avait annoncé la mise en service de 205 km de ligne pour les JO, le gouvernement en espère moins de 30 km, révèle Le Canard. Le public pourra compter sur le prolongement de la ligne 14 et le tronc commun des lignes 16 et 17 en Seine-Saint-Denis, pas plus. Pire encore, les spécialistes du Centre d’études des tunnels (rattaché au ministère de la Transition écologique) estiment que le moindre imprévu pourrait encore retarder le chantier de plusieurs mois et repousser l’inauguration de ces tronçons après les JO. Une théorie pas si pessimiste quand on sait qu’aucun tunnelier n’a été lancé sur ces tronçons.

Pour remédier au problème, les élus siégeant au conseil d’administration de la SGP ont avancé la possibilité de porter à 28 le nombre de tunneliers en action. Non, a répondu le gouvernement, préoccupé par la logistique contraignante autour de ces machines. En effet, 420 personnes sont nécessaires à leur bon fonctionnement et les spécialistes se font rares. Au-delà de l’aspect compétences (et formation du coup), Le Canard souligne aussi l’incapacité – en termes d’effectif - de la SGP à « surveiller autant d’engins en même temps ».



Crédit illustration : Studio Cayola/S. Pinotie
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