Le premier Train à Grande Vitesse (TGV) dont souhaite se doter le Maroc ne devrait pas commencer à rouler avant 2017 alors que sa livraison était prévue pour la fin de l’année 2015. Le tracé de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) marocaine doit permettre de relier Tanger à Casablanca.

D’après une dépêche AFP se fondant sur des médias marocains, la LGV Tanger-Casablanca accuse donc du retard. Considérée comme la première du genre sur le continent africain, cette liaison verra le jour avec 18 mois de retard par rapport au planning initial, une information qui n’a toutefois pas été confirmée par les autorités locales. Chiffré à 2 milliards d’euros, le chantier du TGV devant connecter Tanger à Casablanca subirait en réalité la longueur et la difficulté des procédures d’expropriation des terrains. Pourtant, certains médias marocains affirment que les travaux suivent leur cours et qu’on constatait un taux de réalisation du chantier de plus de 60% à la fin septembre.

Grâce à cette LGV, une première en Afrique, Tanger et Casablanca ne seraient plus qu’à 2h30 de trajet pour une distance de 350 km. Le groupe français Alstom a décroché le marché de construction des 14 rames TGV du tracé, qui devraient assurer une désaturation de la ligne existante et une augmentation de la capacité de transport : avec 3,5 millions de voyageurs à l’heure actuelle, la LGV marocaine espère atteindre les 6 millions d’ici 2016.