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Routes et équipements associés : « - 15 % d’activité entre 2019 et 2020 »

PUBLIÉ LE 21 JANVIER 2021
JULIA TORTORICI
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Routes et équipements associés : « - 15 % d’activité entre 2019 et 2020 »
Bernard Sala, président de Routes de France, et Aly Adham, président du Syndicat des Equipements de la Route
Comme de nombreux métiers des travaux publics, les travaux routiers et d’équipement de la route ont subi les turbulences inhérentes à la crise sanitaire. Alors que le chiffre d’affaires est en retrait de -15 % sur un an, le secteur doit encore faire face à la chute « vertigineuse » des appels d’offres dans les collectivités. En cette période trouble, le Pacte d’engagement des acteurs des infrastructures de mobilité, et les marchés globaux de performance, font figure d’embellie pour un secteur bien décidé à transformer le modèle de ses entreprises.
 
 « 2020 fut une année particulière, débute Bernard Sala, président de Routes de France. Toutes nos entreprises ont réagi de manière responsable en tenant compte des obligations liées à la pandémie. Nos salariés et nos outils de production ont été préservés. De même que nos chantiers, qui ont été sauvegardés avec l’aide de nos clients. Les nouvelles méthodes de travail bâties avec l’OPPBTP, la FNTP et le ministère de la Santé, sont la preuve éclatante de la formidable résilience de nos entreprises ». Du courage il en aura bien fallu au cours de cette année « d’expérimentation ». Le chiffre d’affaires des entreprises routières et des équipements de la route a reculé de 15 % par rapport à 2019. « Certes, les années d’élection observent toujours un tassement. Mais jamais ce creux n’a eu à composer avec l’énorme chute des appels d’offres publics constatés au niveau national. Un plongeon de 50 % a même été relevé dans le Grand Est », souligne le président. 
 
Une agilité confondante
 
« Des éléments positifs sont toutefois à retenir. Nos entreprises ont d’abord démontré une capacité d’adaptation certaine avec l’adoption rapide de nouvelles procédures d’ores et déjà enseignées en formation afin d’être proactifs, intervient Aly Adham, président du Syndicat des Equipements de la Route (SER). Nous avons vu fleurir des basculements et des pistes cyclables en un temps record, expérimenté l’usage de matériaux nouveaux et vu une recrudescence des équipements connectés. D’autre part, nous nous sommes rendus compte que les infrastructures de mobilité nous permettent d’être plus résilients face à la crise économique ». 
 
Des initiatives
 
Dans ce tableau à l’accent grave, le Pacte d’engagement des acteurs des infrastructures de mobilité fait figure d’espoir. Cet accord, qui doit porter vers une nouvelle manière de construire, doit avant tout permettre aux régions, territoires et collectivités de fixer leurs propres objectifs. « Avec cet outil, nous pourrons encore mieux décliner les promesses du plan de relance qui prévoit l’investissement de 450 millions d’euros dans la mobilité pour les deux années à venir, affirme Bernard Sala. 20 collectivités se sont déjà déclarées signataires afin d’accélérer les effets du plan de relance ». Le Pacte est en outre une réponse à la Convention citoyenne pour le climat et un moyen pour les entreprises de s’exprimer sur leurs progrès et leurs innovations. 
 
La crise, effet de levier ?
 
Pour Routes de France et le SER, la crise économique et sanitaire est un « tournant » qui les « oblige » à muter. « Elle est un propulseur dans notre volonté d’aller vers une route plus propre, plus frugale, plus sûre, créatrice d’emplois, et connectée », estime Aly Adham. Des outils, existants mais encore méconnus, à l’image de l’éco-comparateur SEVE qui mesure l’impact réel des solutions mises en place, ou encore l’auscultation sur mesure qui fournit des données permettant de mieux gérer le patrimoine, participent à transformer le modèle de ces entreprises. « La véritable solution réside dans les contrats globaux de performance qui intègrent les entreprises dans la gestion du patrimoine par l’entretien, croit Bernard Sala. Ces nouveaux marchés ont l’avantage d’offrir une vision complète de la durée de vie d’un ouvrage et nous poussent donc à être plus écologiques et plus frugaux. La programmation financière, elle, est meilleure ». 
 
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