"Nos entreprises ont déjà connu, durant le 1er semestre, des problèmes similaires liés aux conséquences de la grève SNCF et dans une moindre mesure au blocage récent des raffineries par le secteur agricole", rappelle le syndicat Routes de France dans un communiqué. "Cette situation inédite est très pénalisante pour nos entreprises. Elle entraine des arrêts ou des reports de chantiers et une absence de visibilité pour la programmation des chantiers à venir".
Après des années de crise, le secteur voit enfin la croissance repartir. Cette pénurie s’annonce donc mal : de nombreux chantiers routiers et urbains pourraient ne pas être réhabilités avant l’hiver, période, on le sait, où ces travaux sont au point mort.
Routes de France fait savoir qu’il a saisi les ministères de l’Economie et des Transports pour demander une inter médiation avec les donneurs d’ordres publics afin d’adapter les délais de réalisation des chantiers et d’exonérer les entreprises dont l’activité sera forcément pénalisée par cette pénurie.
Les fournisseurs de bitume seront quant à eux également sollicités pour parer au mieux aux urgences.
Photo d'illustration. La centrale d'enrobage Marini-Ermont RF200 Neo. Crédit photo : Marini-Ermont