Pour éviter un incident comme celui intervenu en novembre dernier dans le cadre du prolongement du RER E où l’entrée d’eau boueuse dans un tunnel avait causé l’interruption du RER A, le groupe Ginger a rappelé sur son blog, quelques fondamentaux essentiels au bon déroulement d’un chantier géotechnique.
Un chantier géotechnique consiste à recueillir les informations nécessaires au dimensionnement des fondations et terrassements pour la construction d’une maison individuelle, d’une route ou d’un bâtiment industriel.
Afin de s’assurer de son bon déroulement, le groupe Ginger rappelle sur son blog qu’il est tout d’abord primordial de comprendre le besoin du client en étudiant l’appel d’offres et le cahier des clauses techniques particulières dans le cas d’un appel d’offres public. Une visite systématique du lieu est également requise pour connaître les conditions d’accès et l’environnement. S’en suit la planification des moyens à mettre en œuvre (machines de sondage, éclairage, détection pyrotechnique avec géoradar, etc.).
Des autorisations réglementaires et administratives sont à demander dans le cadre de la réalisation de ce type de chantier. La déclaration d’intention de commencement de travaux (DICT) est par exemple nécessaire avant d’effectuer des travaux à proximité d’un ou plusieurs réseaux ou canalisations. La réforme anti-endommagement des réseaux a pour objectif de réduire le nombre et la gravité des accidents qui sont susceptibles de se produire lors de la réalisation de travaux à proximité des réseaux et d’équilibrer le partage des responsabilités entre les différents acteurs.
La préparation d’un chantier géotechnique peut durer de quelques semaines à plusieurs mois selon la complexité du projet ou de la zone d’investigation. Si les enjeux économiques tendent à réduire ce temps, Ginger rappelle qu’il est absolument nécessaire d’éviter la précipitation en milieu urbain, où de nombreux chantiers sont réalisés simultanément.