Pour Jean-Luc Mélenchon, la relance économique et l’attractivité du territoire ne seront possibles qu’à condition d’y mettre les moyens. Ce qui commence par le déblocage d’une enveloppe de 100 milliards d’euros d’investissements sur la totalité du quinquennat. Mais au-delà des chiffres, c’est véritablement un changement de paradigme que propose le candidat de la France insoumise : « Le rôle de pilotage de l’Etat doit être réaffirmé : il nous faut renationaliser les énergies, les autoroutes, les filières industrielles. Et nous devons procéder à une bifurcation de notre mode de production, qui n’est plus tenable pour l’avenir de la planète ». Plus précisément, le but est de remettre dans le giron de l’Etat les énergies maritimes d’Alstom, et la branche éolienne d’Areva, parties chez la concurrence. Ce qui rejoint un autre axe programmatique : le développement de l’économie de la mer. M. Mélenchon souhaite également un moratoire sur les partenariats publics-privés, et insiste sur une sortie du nucléaire à l’horizon 2050. Quant à Notre-Dame-des-Landes, le verdict est simple : « il faut tout simplement laisser tomber le projet ».
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