Coordonné par le Bureau de recherches géologiques et minières et prévu pour durer jusqu’en 2025, le projet PROMISCES a pour objectif le développement de solutions visant à éliminer les polluants persistants en Europe.
Le projet PROMISCES vise à comprendre la provenance, le cheminement et le devenir des polluants qui se répandent facilement et peuvent se révéler très persistants dans l’environnement. Ce projet Horizon2020 débutera le 1er novembre 2021 et développera les technologies susceptibles d’éliminer ces polluants potentiellement nocifs pour la santé humaine des sols et des sédiments, ainsi que des eaux de surface et des eaux souterraines.
« PROMISCES fournira des concepts circulaires visant le zéro pollution dans l’eau, les sols et les sédiments, qui seront mis en œuvre par les secteurs privé et public », déclare Philippe Negrel, coordinateur de PROMISCES et directeur adjoint de la division Eau, Environnement, Procédés et Analyse au BRGM.
Un partenariat interdisciplinaire réunissant vingt-sept parties prenantes de neuf pays européens – des institutions universitaires, des entreprises privées, des centres de recherche et des services de distribution d’eau – a été mis en place pour relever les défis technologiques et élaborer des recommandations en vue de la mise en œuvre des stratégies et des orientations politiques de l’UE.
Pour poursuivre cette stratégie, PROMISCES s’articule autour de sept études de cas représentatives dans différentes régions européennes confrontées à des problèmes de pollution chimique, notamment en Espagne, en France, en Italie, en Bulgarie, en Allemagne ou encore dans le bassin du Danube entre Vienne et Budapest.
« PROMISCES développera, testera et démontrera sur le terrain, en ‘conditions réelles’, les technologies et les approches innovantes indispensables pour surveiller, prévenir et remédier aux rejets polluants industriels persistants, mobiles et potentiellement toxiques dans le système sol-sédiment-eau », explique Julie Lions, coordinatrice adjointe de PROMISCES et experte en hydrogéochimie au BRGM.
D’un montant total de 12 millions d’euros, ce projet de recherche devrait durer jusqu’au printemps 2025.