Composées d’anneaux en béton assemblés par précontrainte, elles s’adaptent à tous les types de turbines. Elles peuvent être entièrement en béton ou hybride, avec la partie la plus haute en acier afin de répondre aux contraintes de l’éolienne. Le montage de la tour repose sur un équipement spécialement conçu, l’Eolift. Cette méthode permet de monter des tours jusqu’à 160 mètres par des vents allant jusqu’à
20 m/s (72 km/h). Concrètement, chaque anneau de béton est ajouté par-dessous, à l’aide d’un portique, en soulevant la portion déjà construite. Les travaux d’assemblage se réalisent donc à faible hauteur, sécurisant le chantier d’installation. Le cycle comprenant le montage et le transfert de l’équipement peut être achevé en moins de dix jours pour des tours de 145 m de haut. Outre un gain estimé à 15% sur les coûts de construction, l’impact environnemental se révèle lui aussi moindre, puisque le béton nécessite moins d’énergie lors de sa fabrication que l’acier. De plus, couler le mât sur place avec des matériaux locaux limite les frais de transport.
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