Le syndicat des énergies renouvelables (SER) a réagi aux bons chiffres de l’éolien au premier semestre 2014. Il se félicite de la reprise de l’activité mais souhaite un plan de relance durable pour que la France respecte ses engagements à l’horizon 2020.

L’éolien français se porte bien avec une augmentation à la fois des installations, des raccords au réseau électrique et de la part d’électricité issue de l’éolien dans la consommation totale au premier semestre 2014. Profitant de ces bons chiffres, le SER met l’accent sur la nécessité de renforcer les mesures d’aides au secteur pour atteindre les objectifs fixés. Il prône ainsi de nouvelles mesures pour diviser par deux le temps de développement des projets éoliens, pour lever les derniers freins techniques, comme les radars et les contraintes aéronautiques et pour faciliter la baisse des coûts de la filière.

"Pour parvenir à l’objectif de 19 000 MW éoliens que la France s’est fixé à l’horizon 2020, 1 500 MW de nouvelles capacités doivent être installées chaque année au minimum. Afin d’atteindre ce rythme et d’assurer une reprise durable, la profession compte sur les nouvelles mesures de simplification des procédures administratives annoncées par le Gouvernement. Les acteurs de l’éolien souhaitent également disposer de visibilité sur l’évolution des dispositifs de soutien", déclarent Jean-Louis Bal, président du SER et Jean-Baptiste Sejourne, président de la commission éolienne du SER.