Une réouverture finalement actée pour le 30 septembre (et non le 15 comme évoqué initialement) et des conditions d’octroi des aides très fortement resserrées. Effy dénonce une reprise en trompe l’œil et appelle d’urgence à ce que les conditions pour 2026 soient clarifiées.
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75 % des Français éjectés de facto du dispositif : seules les familles les plus modestes pourront initier une demande dans un premier temps.
Des aides à minima divisées par 2 : les aides maximum passent de 63 000€ à 32 000€ pour les chantiers permettant un saut de 3 classes ou plus. Le bonus de subvention pour les sorties de passoires (F et G) est par ailleurs supprimé.
"Il ne faut pas se tromper, il s’agit d’une reprise en trompe l’œil. Sitôt rouvert, le guichet va aussitôt refermer ses portes en raison d’une jauge limite de 13 000 dossiers en réalité dérisoire", déclare Audrey Zermati, Directrice de la stratégie du groupe Effy, "sans parler des nouvelles conditions d’éligibilité, qui excluent trois quarts des Français du dispositif et divisent par deux les montants des aides. Ces conditions sont largement insuffisantes pour relancer sereinement la rénovation globale en 2025. Et pourtant, la dynamique était enfin lancée, la filière de la rénovation est structurée partout dans le pays ; les Français adhèrent massivement à l’urgence de rénover les logements et on table sur un record de 150 000 rénovations d’ampleur pour 2025. Pour la première fois, la France pourrait être à la hauteur de ses ambitions climatiques. La politique de soutien à la rénovation globale, levier parmi les plus efficaces pour éradiquer passoires et bouilloires thermiques doit à tout prix être sanctuarisée. Nous appelons à ce que les conditions prévues pour 2026 et surtout les ménages concernés soient dévoilés au plus vite".