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Le Syndicat Français de l’Industrie Cimentière devient France Ciment

Par la rédaction. Publié le 26 mai 2023.
Le Syndicat Français de l’Industrie Cimentière devient France Ciment
Bruno Pillon, président de France Ciment : « Pour marquer ce tournant en réaffirmant son ancrage territorial, le Syndicat Français de l’Industrie Cimentière change de nom pour devenir France Ciment. Avec l’ambition que le ciment réponde aux enjeux de résilience, avec la volonté affichée d’accélérer la transition environnementale, France Ciment entend relever les défis d’une construction plus durable » - crédit DR
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Le Syndicat Français de l’Industrie Cimentière devient France Ciment et dévoile sa nouvelle feuille de route pour répondre aux grands enjeux de décarbonation et de souveraineté industrielle. Un scénario ambitieux qui vise -50 % d’émissions dès 2030, en accélérant la décarbonation des process pour ensuite déployer le captage du carbone inhérent à la fabrication du ciment.
 
Cette stratégie renforce l’ancrage territorial de la filière, comme maillon fort de la valorisation des déchets et comme moteur d’une nouvelle économie au coeur des régions. Avec un plan d’investissements cumulés de plus de 5 milliards d’euros jusqu’en 2040, l’industrie affiche son volontarisme. Le ciment français décarboné jouera un rôle essentiel dans la transition écologique à travers la construction durable et le développement des infrastructures de mobilités, d’énergies renouvelables, ou encore de gestion de l’eau. Alors que l’industrie française du ciment vit un moment véritablement charnière, porté par une dynamique d’innovation sans précédent, le SFIC change de nom et devient France Ciment.  « L’industrie du ciment est engagée dans une profonde transformation pour aller plus loin et plus vite dans l’atteinte des objectifs de neutralité carbone », souligne Bruno Pillon, président de France Ciment, « les solutions pour y parvenir sont identifiées et, pour certaines, déjà en cours de déploiement. La décarbonation est une opportunité qui engage notre industrie à se réinventer, à renforcer son ancrage dans les territoires. Nous vivons aujourd’hui un vrai Momentum grâce à la mobilisation sans précédent de tous les acteurs de la filière pour impulser une dynamique d’innovations durables. Un chemin exigeant qui appelle à une concertation avec les pouvoirs publics pour déployer en urgence les moyens qui conditionnent la réussite de notre plan d’action ».
 
Réduire de moitié les émissions du secteur dès 2030
 
Cette feuille de route fixe le cap 2023-2050 pour une industrie française du ciment décarbonée et compétitive, partie intégrante de la transition écologique. Un scénario qui s’inscrit dans une logique de sobriété : construire mieux avec moins, en mobilisant un mix plus important de matériaux durables. Il repose sur deux piliers : d’une part l’accélération des solutions de décarbonation déjà existantes et d’autre part le déploiement des solutions de captage du carbone inhérent à la fabrication du ciment.
 
Un ancrage territorial encore plus fort  
 
Ce modèle renforce l’ancrage territorial des cimenteries. D’une part, car elles apportent une solution de premier plan aux collectivités dans la valorisation des déchets non recyclables, en prenant en charge dès aujourd’hui 1 MT de déchets par an et plus de 1,5 MT en 2030. D’autre part, L’industrie entend renforcer son rayonnement économique bénéfique au coeur des régions. Le développement des infrastructures de captage, stockage et valorisation du carbone mutualisé au coeur de hubs territoriaux va entrainer une nouvelle économie du carbone, créatrice de valeur et d’emplois non délocalisables.
 
Une stratégie dont la réussite est conditionnée au soutien des pouvoirs publics
 
A travers cette feuille de route, l’industrie du ciment et ses acteurs répondent à l’appel du Président de la République qui réunissait en novembre dernier les 50 sites les plus émetteurs – dont 20 cimenteries parmi les 25 du secteur – pour impulser une mobilisation collective en faveur de la décarbonation. Le secteur appelle les pouvoirs publics à rendre possible dès aujourd’hui les conditions de la mise en oeuvre de cette feuille de route : financement, contrôle des coûts opérationnels, stabilisation du cadre règlementaire, développement des infrastructures, etc. Mais surtout, la sécurisation d’un accès à une énergie électrique décarbonée et compétitive est cruciale. Le déploiement des technologies de captage de CO2 implique un doublement des besoins en électricité pour les sites cimentiers. A noter que pour répondre à ces besoins croissants, la filière étudie les possibilités de mobilisation du foncier de ses carrières d’extraction pour développer des projets de production d’énergies renouvelables. La maîtrise des coûts et notamment ceux liés à l’énergie est essentielle pour un secteur qui a vu sa compétitivité fragilisée ces dernières années. La souveraineté de l’industrie française des matériaux de construction se joue dès aujourd’hui.

Quelques chiffres :

1,7 Mds d’euros pour accélérer la décarbonation des process via les leviers déjà existants.
Améliorer l’efficacité énergétique des process, recourir à des énergies combustibles non fossiles en valorisant les déchets non recyclables des collectivités et industries voisines, et enfin abaisser en cimenterie la teneur en clinker - composant carboné du ciment - en produisant des substituts (argile calcinée, etc.). Les objectifs majeurs en chiffres : la part des combustibles alternatifs (déchets) atteindra 80 % dès 2030 (vs. 44 % en 2021) ; la teneur en clinker des ciments français réduite à 62 % en 2050 (vs. 75 % en 2021 et 68 % en 2030)
-> Réduction de 27 % des émissions pour une tonne de ciment dès 2030.
2 à 4 Mds d’euros pour l’ensemble de l’industrie cimentière française, afin de déployer le captage du carbone inhérent à la fabrication du ciment d’ici 2040
Sur les 10 MT de CO2 émises chaque année par le secteur du ciment, les 2/3 sont inhérentes à la fabrication du clinker. Pour « s’attaquer » à ces émissions, le déploiement des technologies de captage, stockage et valorisation du CO2 (CCS et CCU) sont incontournables. Les objectifs de « captage » sont les suivants : dès 2030, captage de 2,4 MT de CO2 par an ; 2050 : captage des 5,8 MT de CO2 par an.
-> Réduction de 23 % des émissions pour une tonne de ciment dès 2030
-> Atteinte de la quasi-neutralité carbone en 2050
 
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