Les secteurs de la forge et de la fonderie, plus globalement celui de la mécanique, sont enracinés dans l’histoire industrielle de notre pays et restent au cœur de la compétitivité de nombreuses filières de l’industrie manufacturière.
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Par cette réunion du CTIF avec le Cetim, la profession de la fonderie unit ses moyens techniques à ceux de la mécanique, pour préparer ensemble les adaptations nécessaires à une transformation rapide et durable.
Elle est motivée par l’identité des objectifs, la complémentarité des solutions à mettre en œuvre et des moyens techniques sur lesquels s’appuyer.
Il s’agit de répondre au mieux et au plus vite aux impératifs de la transition technologique et environnementale, de construire ensemble un pôle de métallurgie à chaud de référence, d’accélérer l’intégration verticale de valeur et d’améliorer l’enracinement dans les territoires pour mieux résister aux crises.
Enfin, les événements récents ont montré les limites de la forte division internationale de la production que l’abondance de pétrole a permise au 20e siècle.
La désorganisation des chaînes logistiques qui en a résulté souligne que ce modèle, qui n’est pas écologiquement durable, n’est pas non plus économiquement efficace voire qu’il est dangereux pour la souveraineté de notre pays, de notre continent.
Il apparaît désormais que maintenir une production compétitive en France et contribuer à la résilience de l’économie, suppose un tissu industriel fort, en particulier de PMI, sur tout le territoire.
C’est à cet enjeu que le maillage territorial des deux centres techniques réunis permettra de répondre, en appui sur le précieux capital de relations étroites nouées par le Cetim avec la plupart des Régions métropolitaines.