L’emploi de ces techniques est soumis à une étude de conception complète et rigoureuse devant s’assurer et justifier de la compatibilité de ces techniques avec la tolérance des ouvrages à construire.
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La mise en œuvre de ces techniques hors des domaines d’utilisation recommandés peut générer des désordres, traduits essentiellement par des tassements excessifs du sol renforcé, d’une amplitude très largement supérieure aux estimations initiales.
Les principales causes ?
Une étude de sols incomplète et/ou inadaptée pour déterminer les caractéristiques de sols fortement compressibles (ceci concerne particulièrement des sols organiques comme la tourbe, mais aussi des limons et argiles mous sur lesquels sont envisagés un remblaiement et/ou un ouvrage particulièrement lourd) ; un défaut de dimensionnement résultant de mauvaises hypothèses : absence d’évaluation du fluage du sol, non-prise en compte de la sous-consolidation d’un remblai ancien…).
Les bonnes pratiques ?
Conduire une étude géotechnique conformément à la Norme NF P94-500 ; estimer les tassements sans renforcement de sol pour vérifier la compatibilité du renforcement avec les objectifs en termes de tassement et de portance ; estimer les fluages dans les sols tourbeux ; proscrire les colonnes ballastées dans les tourbes…
Pour en savoir plus : https://qualiteconstruction.com/fiche/renforcements-de-sol/