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[Tribune] « MaPrimeRénov’ doit bénéficier de mesures complémentaires »

LA RÉDACTION, LE 29 SEPTEMBRE 2020
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[Tribune] « MaPrimeRénov’ doit bénéficier de mesures complémentaires »
La ministre du Logement Emmanuelle Wargon, dévoilait ce week-end les contours plus précis de MaPrimeRénov’. Effy, spécialiste de la rénovation énergétique auprès des particuliers, salue l’ouverture de l’aide à tous les ménages et sa plus grande progressivité grâce aux barèmes de prise en charge selon les niveaux de revenus. Le groupe attend désormais des mesures concrètes quant au financement du reste à charge des travaux, aux contrôles systématiques des chantiers subventionnés et à la bonne maîtrise de l’enveloppe budgétaire.

« Nous nous réjouissons de l’ouverture à tous de MaPrimeRénov’ avec des barèmes progressifs, déclare Frédéric Utzmann, président d’Effy. Il est désormais indispensable de protéger le dispositif des charlatans en instaurant des contrôles systématiques sur chantier : leur coût est faible par rapport au montant de la subvention ! Par ailleurs, l’utilisation de l’enveloppe budgétaire devra être régulièrement communiquée afin d’éviter les coups d’arrêt brutaux et permettre que le dispositif soit piloté plus rigoureusement en transparence avec la filière. Enfin, au-delà des subventions, il ne faut pas oublier d’apporter des réponses à la question du financement du reste à charge. »

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Pour Effy, 3 actions complémentaires assureront la réussite de MaPrimeRénov’ : « Renforcer les contrôles sur les chantiers et prévoir une enveloppe budgétaire pour les financer. Afin d’éviter que l’ouverture de MaPrimeRénov’ ne fasse le jeu des margoulins, il est indispensable de renforcer les contrôles sur les travaux aidés et de prévoir une enveloppe budgétaire dédiée à ces contrôles. Un contrôle sur site coûte moins de 200 € pour une subvention de plus de 5 000 € en moyenne. »

« Assurer un pilotage budgétaire rigoureux et transparent garantit l’efficacité du dispositif et évite les à-coups. Cela doit passer par une communication transparente régulière sur l’utilisation du budget (en engagements et en versements par type de travaux et catégorie de revenus) », poursuit Frédéric Utzmann.

Enfin, des incitations en faveur de l’éco PTZ facilitera le financement du reste à charge. « L’existence de 4 taux d’écrêtement implique des restes à charge situés entre 10 et 60 %. La question de leur financement via des dispositifs bancaires n’est pas abordée dans le Projet de loi de finances. Il est essentiel de l’y intégrer », rappelle le dirigeant.



Frédéric Utzmann, président d’Effy
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