A l’issue d’un second tour, Patrick Ollier a obtenu 133 voix sur 137 suffrages exprimés. A noter toutefois l’absence de nombreux élus de la droite qui avaient quitté la salle, contestant des tractations entre les proches d’Anne Hidalgo, le président sortant et les centristes de l’UDI. « Je n’ai pas été candidat au premier tour parce que j’ai respecté les règles de mon parti qui ne m’avait pas retenu », a précisé le président reconduit, également maire de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) depuis 16 ans.
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Mardi, lors d’une primaire de la droite, Patrick Ollier avait été écarté, battu par le maire de l’Haÿ-les-Roses (Hauts-de-Seine), Vincent Jeanbrun, par ailleurs proche de la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, farouche opposante à la MGP.
« Depuis des années, Valérie Pécresse essaye de dynamiter de l’intérieur comme de l’extérieur cette métropole », a déclaré devant la presse Anne Hidalgo, qui confortée après la réélection de Patrick Ollier, a rappelé à sa rivale que « la MGP ne peut pas être l’otage du démarrage d’une campagne régionale ».
Le Grand Paris regroupe la capitale et 130 communes d’Ile-de-France, pour plus de sept millions d’habitants, mais son existence même et son périmètre sont contestés. Reconduit à la tête de la Métropole, Patrick Ollier a déclaré : « La Métropole du Grand Paris a gagné. Elle reconduit à la présidence quelqu’un qui, avec son équipe, a tout fait pour que cette métropole soit la plus utile aux communes qui la composent. Je veux être utile aux maires ».
