Plusieurs entreprises de dix-huit pays d’Europe ont participé à cette étude, en répondant, du 6 au 15 mai dernier, à un questionnaire en ligne. D’après le rapport de l’EDA, l’impact du Covid-19 a contraint 63% de projets de démolition à être reporté en Europe, et épargné seulement 9% de l’activité planifiée.
De plus, si entre 5 et 20 % des projets ont dû être annulés, ce pourcentage compte seulement pour 28 % de l’ensemble des projets en cours des entreprises de démolition interrogées.
Certains pays faiblement touchés
Deux pays européens semblent avoir un peu mieux résisté à cette crise sanitaire : le Danemark et la Finlande. En effet, au sein du premier 56 % des projets de démolition ne sont pas du tout affectés et, dans le second territoire, tous les projets sont reportés mais restent cependant d’actualité.
Plus largement, en majorité, le secteur de la démolition a temporairement stoppé ses activités pendant quelques semaines (53 %) même si l’activité n’a jamais cessé pour certains pays tels que : le Danemark, la Finlande, la Suède et les Pays-Bas. A l’inverse, un pourcentage significatif d’entreprises françaises et russes ont été contraintes de fermer pendant une voire plus de deux semaines.
Le mois de mai synonyme de reprise
La première moitié du mois de mai, près de la moitié des sites de démolition européens ont rouvert, ce qui traduit un certain retour à la normalité de l’industrie. Un pays enregistre, toutefois, une proportion similaire de sites ouverts et fermés. Il s’agit de la Grèce.
Après avoir connu des difficultés pour trouver des matériels de protection pour leurs collaborateurs en mars et avril, près de deux tiers des entreprises interrogées lors de l’enquête déclarent en disposer, à présent, assez. A noter également que le Danemark, la Suède, les Pays-Bas ou la Serbie ont rapporté peu de difficulté à s’approvisionner en EPI durant cette période.
Sur le plan économique, l’impact du Covid-19 laisse aussi des traces. En Europe, 64 % des entreprises de démolition ont été forcées de réduire leur personnel. Mais, les aides gouvernementales significatives attribuées par l’Irlande, la France et la Finlande en cette période de crise sanitaire ont permis de limiter la casse puisqu’au sein de ces pays, un nombre important d’entreprises n’ont réduit leurs effectifs que temporairement. Les Pays-Bas, le Danemark et l’Italie sont les pays les moins touchés par le licenciement.