Des missions divisées en 6 segments, allant de R0 à R5, afin de préciser le niveau de prestation du bureau d’études, des livrables attendus pour les commanditaires et pour fournir une vision globale de l’articulation des missions.
Elle s’applique pour tous types d’ouvrages, avec en ligne de mire les bâtiments d’habitation collectifs anciens, pour lesquels l’état de santé est parfois mal connu.
Cette réflexion est née du constat de l’absence de cadre précis qui définit les limites et contenus des différentes missions : inspection, diagnostic, prescription de réparation et suivi des travaux.
Cette classification est inspirée des phases de la loi MOP ainsi que de l’enchaînement des missions géotechniques, allant de G1 à G5, et qui a fortement contribué à la diminution de la sinistralité en France.
Ginger CEBTP, spécialisé dans les domaines de la géotechnique, des matériaux et des structures, fait du comportement des ouvrages et de l’interaction sol-structure un ensemble indissociable pour appréhender, dans sa globalité, l’ingénierie de l’existant.
« Ginger CEBTP souhaite accompagner les maîtres d’ouvrages (MOA) avec le plus de clarté possible. Nous espérons que cette classification contribuera à une meilleure pratique de l’ingénierie de l’existant, explique Michel Khatib, directeur technique et innovation de Ginger CEBTP. Le MOA peut définir son besoin d’une façon plus précise afin d’optimiser la consistance des prestations qui lui sont nécessaires à chaque étape de son projet. L’objectif de chaque mission est clairement indiqué ce qui lui facilite l’analyse des offres et lui permet d’assurer un avancement cohérent de l’ensemble des études nécessaires à son projet, sans risque d’oubli d’une prestation. Enfin, l’enchainement des missions permet de valider la faisabilité technique et économique du projet et réduit les risques techniques tout en optimisant les coûts et délais ».