BML a été fondée en 1989 par Philippe Ville et son père, déjà créateur des Transports Ville. Dans un l’environnement très concurrentiel du béton prêt à l’emploi, BML émerge alors au milieu de concurrents bien installés et qui lui prédisent peu d’avenir. Cependant, entre 1999 et 2010, la demande en béton explose. BML gravit alors petit à petit les marches pour devenir un bétonnier reconnu. En 2009, une opportunité se présente : la construction de l’A89. L’entreprise Vinci fait confiance à BML mais la pression est forte. Il Faut installer une nouvelle centrale dans la hâte sur le parcours de l’autoroute, ce sera la centrale de Tarare. Sous l’impulsion du CT de Lyon (bureau de contrôle de l’Etat), BML crée son propre laboratoire.Une fois l’A89 réalisée, BML obtient le sésame de bétonnier indépendant. Les années 2015-2016-2017 se révèlent difficiles pour la profession à cause de chutes importantes de volume et de prix. Dans ce contexte, et afin de renforcer son maillage territorial, BML fait l’acquisition de sociétés en difficulté (Béton Mortier de la Limagne à Gerzat, Alliance Béton, Bresse Béton, Dasilva à Yzeure et Béton 43). En parallèle, la centrale de Saint Fons est créée. Située sur le port Edouard Herriot, elle donne à l’entreprise une réelle légitimité dans l’agglomération lyonnaise et lui permet de livrer intramuros. Aujourd’hui, c’est la plus grosse centrale de production avec environ 100 000 m3 produits par an. La reprise d’activité de 2018 permet par la suite à BML d’asseoir et de digérer les investissements des années précédentes.
L’année 2019 verra la construction du nouveau siège de la société, toujours situé à Saint Martin en Haut. « L’entreprise a aujourd’hui besoin de se structurer pour gérer au mieux et faire face aux nouvelles technologies ainsi qu’aux défis qui l’attendent », souligne Philippe Ville, directeur de BML, « pérenniser le groupe est en effet un défi permanent que nous devons relever. Je suis optimiste, confiant et résolument tourné vers l’avenir ».
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