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Paris : la Cité de l'Economie et de la Monnaie ouvrira fin 2018

PUBLIÉ LE 28 SEPTEMBRE 2017
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Paris : la Cité de l'Economie et de la Monnaie ouvrira fin 2018
La Banque de France a initié la création d’une Cité de l’Économie et de la Monnaie - baptisée Citéco - qui ouvrira ses portes fin 2018, dans l’ancien hôtel Gaillard du 17ème arrondissement de Paris. Le bâtiment fait actuellement l’objet d’une importante restauration menée depuis janvier 2016 par CCS International, en charge du lot "gros œuvre, partie charpente métallique" en sous-traitance de la société Dumez, filiale du groupe Vinci.
 
Datant du XIXe siècle, l’hôtel Gaillard arbore des fenêtres à meneaux, des lucarnes, un briquetage, des toits en ardoises couronnés de dentelles métalliques et des clochetons ouvragés qui en font l’un des chefs-d’oeuvre de l’architecture néogothique/néo Renaissance. Il est racheté en 1919 par la Banque de France qui charge l’architecte Alphonse Defrasse et le décorateur Jean-Henri Jansen de l’aménager en succursale.
 
Modifié en 1923, l’ensemble est classé Monument historique en 1999. Récemment, il a été choisi pour accueillir la future Cité de l’Economie et de la Monnaie financée par la Banque de France. A l’issue d’un concours d’architectes/muséographes en mai 2010, les Ateliers Lion ont été choisis pour mener à bien la réhabilitation de l’édifice. La future cité, Citéco, s’étendra sur environ 5 000 m², dont 2 400 m² réservés à l’exposition permanente et 430 m2 aux expositions temporaires.
 
"Cette restructuration fait partie intégrante de l’histoire du bâtiment. Il s’agit pour nous, aujourd’hui, de dévoiler les façades d’origine et de dégager la structure de l’architecture de Defrasse", explique l’équipe des Ateliers Lion. Pour ce faire, la première étape a consisté à renforcer les structures métalliques et rivetées existantes.
 
CCS International est notamment intervenue pour renforcer et transformer les structures existantes en sous-sol et dans les étages afin d’assurer la mise aux normes appliquée aux établissements recevant du public. Les charpentes métalliques d’aujourd’hui viennent se greffer sur celles d’hier. Les liaisons entre anciennes et nouvelles poutres ont été assurées par soudure, réalisées par un soudeur qualifié.
 
Un travail de renfort en sous-œuvre a été mené dans des mansardes très exiguës. "L’essentiel des modifications architecturales se concentrait en toiture avec du renforcement et des aménagements de charpentes existantes particulières, notamment pour prévoir des augmentations de volume en vue de recevoir le public, apporter la lumière dans les étages inférieurs et créer la muséographie", résume Guillaume Le Tirant, directeur d’exploitation et chargé d’affaires de CCS International.
 
L’extension en structure métallique se développe dans le prolongement de l’ancienne toiture intérieure, par modification de sa forme initiale et reprise de charges en charpente. Les couvertures en zinc et les verrières d’origine sont réaménagées en terrasse praticable. Celle-ci a été renforcée par une structure métallique reprise au niveau de la charpente du volume Defrasse situé en dessous. La dalle d’assise a été remodelée et renforcée par le gros œuvre pour supporter les charges de l’ouvrage. Les façades s’ouvrent côté intérieur, avec des murs rideaux de plus de 6 m de haut, pour transporter la lumière jusque dans les étages inférieurs.
 
La structure métallique se compose en partie de profilés reconstitués PRS pour les poteaux. Ils ont été conçus sur mesure pour disparaître dans le gabarit du mur-rideau. La charpente est en profils standard. La poutre de jonction est doublée par un assemblage de deux profilés métalliques. Fixée sur les poteaux de la structure du bâtiment, elle reprend l’ensemble des montants du mur-rideau ainsi que les charges de la nouvelle toiture. Remplaçant la poutre treillis existant, elle en reprend également toute la structure.
 
"Entièrement couvert par un échafaudage parapluie pour protéger le monument historique, le chantier est en accès limité. Aucune grue à tour ou mobile ne pouvait parvenir jusqu’aux différentes zones sur lesquelles nous sommes intervenus. Cette caractéristique de chantier nous a contraint à prioriser des moyens de levage propres. Nous avons utilisé pour cela un palan sur monorail de 2t pour acheminer les poutres du rez-de-chaussée aux étages, puis le montage a été réalisé avec une mini grue araignée. Ce type d’engin permet d’intervenir directement sur planchers", précise Guillaume Le Tirant.
 
Ce projet de réhabilitation aura nécessité plus de 150 t de renforts de charpente additionnelle et mobilisé 5 monteurs qualifiés dont un soudeur. L’intervention de CCS International qui s’est prolongée sur près de 22 mois prendra fin à la mi-octobre 2017.
 
 
Crédit photo : Michael Tubiana
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