La synthèse, intitulée "L’industrie cimentiière française et la réduction des émissions de Co²", revient notamment sur les deux axes de travail du secteur pour réduire ses émissions de carbone : l’usage croissant de combustibles alternatifs (via la valorisation de déchets) et l’usage de la valorisation matière à différentes étapes du processus cimentier.
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Dans le second registre, l’industrie cimentière a recyclé 2,6 millions de tonnes de matières minérales en 2014 qui ont avantageusement remplacé le clinker. Résultat : une double réduction des émissions de CO² avec une baisse des émissions irréductibles liées à la décarbonatation du calcaire, et la diminution de l’énergie nécessaire à la fabrication du ciment.
Afin de poursuivre ses efforts, le secteur travaille au développement de ciments bas carbone, à la recherche de nouveaux champs d’application pour le recyclage des bétons de déconstruction, ou encore à la captation du Co² par des micro-algues.