Ce projet de 800 M€ confié à Vinci Construction par l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ), consiste à reconstruire intégralement l’ancienne prison de la Santé construite sous Napoléon III entre 1861 et 1867. Le terrain de 24 000 m² est voué à recevoir un nouvel établissement pénitentiaire en mesure d’accueillir 800 détenus.
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Ces travaux préparatoires font pour l’heure grincer des dents. Les riverains dénoncent des "dérives" qui rendent leur quotidien pénible, décrit Le Parisien. Selon les habitants du quartier, les BRH provoqueraient des vibrations qui endommageraient les murs des immeubles et fragiliseraient le sol qui abrite des catacombes.
"Nous avons érigé en sous-sol une barrière étanche, une sorte de voile de béton, afin de consolider le sol", rassure-t-on chez Vinci Construction qui indique au Parisien que "toutes les mesures" ont été prises "pour protéger le quartier". "Nous avons enclenché un référé préventif mené par un expert choisi par le tribunal. Il a fait un état du quartier de juin à septembre, visité les logements, afin de mesurer un éventuel impact des travaux. Le rapport est attendu ces jours-ci", ajoute-t-on.
Les riverains n’en restent pas là. Ils pointent du doigt des nuisances sonores engendrées par le passage des camions de chantier dès 6h45 alors que le chantier doit effectivement commencer le matin à 8h. L’APIJ qui admet le comportement indélicat de certains sous-traitants "rappelés à l’ordre", rappelle également que "le référé permettra aux riverains de se retourner contre Vinci pour qu’ils fassent l’ensemble des travaux" en cas de dommages.
