Après avoir acquis Ginger en 2010, le groupe néerlandais Grontmij a annoncé son intention de se désengager du CEBTP (Centre expérimental du bâtiment et des travaux publics). Cette cession illustre la volonté du groupe de se développer dans l’ingénierie en France.
"Nous pensions copier le modèle du CEBTP dans d’autres pays européens. Malheureusement, force est de constater que le marché de l’expertise est difficile à pénétrer au-delà des frontières de l’Hexagone, du fait notamment de la présence d’acteurs publics déjà bien implantés. Aux Pays-Bas, en Allemagne et au Danemark, par exemple, des collaborations existent déjà entre des universités et les implantations du groupe Grontmij." Le constat de Jan Bosschem, directeur général de Grontmij France, est sans appel. Alors que l’ingénierie combinée à l’expertise devaient être la marque de fabrique du groupe néerlandais (900 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel), celui-ci a décidé de recentrer ses activités uniquement sur l’ingénierie. "De plus, la crise économique s’approfondissant, le CEBTP [110 millions de chiffre d’affaires en 2011, NDLR] n’était plus au cœur de notre stratégie", fait savoir le responsable. Ainsi, la stratégie du groupe Grontmij en France est désormais de mobiliser des ressources financières pour consolider et développer ses activités dans le bâtiment et l’aménagement urbain ; les transports et la mobilité ; l’eau et l’énergie. "Notre but est d’achever notre Business Plan à l’horizon 2017", conclut Jan Bosschem.
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