Déploiement de la fibre : qui peut le faire ?

Par NGE, le 30 mai 2016.
Déploiement de la fibre : qui peut le faire ?
La France doit entrer dans l’ère du très haut débit généralisé. Alors que la couverture des métropoles semble réglée, celle des zones plus rurales dites Réseaux d’Initiative Publique (RIP) reste à réaliser. Dès lors, sur qui s’appuyer pour déployer la fibre hors des grandes villes et quel modèle économique choisir ?

Lancé au printemps 2013 par le gouvernement, le plan France Très Haut Débit vise à couvrir l’intégralité du territoire d’ici 2022. 20 milliards d’euros seront ainsi répartis sur dix ans et partagés entre les opérateurs privés, les collectivités territoriales et l’État. 12 milliards seront dédiés à l’aménagement des zones en dehors des grandes agglomérations. Le budget est là, reste aux collectivités à trouver les partenaires pour les accompagner dans ce projet public et répondre à leur besoin en infrastructures.

Quel partenaire choisir et sur quels critères ?

Face à l’offre existante, les collectivités doivent trouver le partenaire technique adéquat. Dans ce domaine, le profil du groupe de travaux publics NGE semble légitime pour s’engager dans le déploiement de la fibre. En effet, il dispose d’une expérience de 6 métiers et s’est déjà imposé dans divers projets de conception, construction, maintenance, exploitation de cette envergure. Le déploiement à grande échelle de la fibre ne devrait pas faire exception puisqu’en matière de conversion au haut débit sa filiale EHTP semble toute indiquée pour prendre part à ce type de projets.



Gérer de nouvelles compétences

Le déploiement massif de la fibre impliquera d’intégrer de nouveaux métiers au sein d’un groupe comme NGE. Si la pose de la fibre et son intégration dans les infrastructures existantes sont bien maîtrisées par EHTP, reste à monter en compétence sur la question de son raccordement. Pour y parvenir, NGE procède à des recrutements et met en œuvre des cycles de formation, via sa plateforme interne, afin de créer une «  filière d’experts de la fibre », comme l’explique Walter Guyonvarch, directeur de projets pour le groupe. Pour renforcer cette expertise, le groupe s’associe à des opérateurs, véritables partenaires dans son développement. Tout laisse donc à penser que les techniques de raccordement s’intégreront sans heurt dans le panel des compétences de la filiale du groupe. Comme l’affirme Antoine Metzger, président du directoire de NGE : « Nous avons toujours suivi les besoins et les attentes de la société, et lorsque les infrastructures autoroutières ont été développées, nous avons aussi appris à les faire ».

Un modèle viable ?

Sur la question du modèle économique, NGE se distingue une fois de plus de ses concurrents. Il propose un management et un financement de projet sécurisé. Avec des objectifs de fin et de moyens dédiés, ce système constitue une garantie pour les collectivités territoriales qui peuvent être certaines du niveau d’engagement. En passant par une délégation de service public (DSP), la contractualisation avec un exploitant privé permet également une réduction de la participation financière de la collectivité. Le complément financier étant assuré par l’exploitant qui fournit un projet clé en main. Associé à des partenaires financiers solides, NGE dispose d’une structure financière capable d’apporter des capitaux pour servir ses projets. Autant d’éléments qui ont, semble-t-il, convaincu la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, signataire du plus grand Réseau d’Initiative Publique de fibre optique (FTTH) en France.