Afin de mieux s’adapter à un marché qui change guidé par une nécessaire décarbonation et prise de conscience environnementale, une commission Développement Durable vient de voir le jour au sein de la fédération DLR.
Le sujet aura occupé les équipes de DLR une bonne année. Un an pour rassembler les principaux acteurs des marchés de la location et de la distribution. Un an pour éveiller les consciences en matière de RSE et de transition écologique. « Le développement durable est désormais un objectif, le prétexte d’accélérer nos efforts, de partager nos retours d’expérience et de valoriser le socle commun qui rassemble les métiers de la location et de la distribution de matériel de construction, explique Arnaud Petit, co-président de la Commission durable de DLR, et directeur des opérations de Dron Location. Notre ambition est de rendre concret et palpable les sujets économique, sociaux et sociétaux, et environnementaux, pouvant participer à développer nos groupes, tout en préservant la planète ». « Nous aurons à élaborer des outils concrets et participatifs, au service des adhérents de DLR, qui permettront de sensibiliser les collaborateurs et les clients sur la nécessité d’adopter un développement intelligent, et de structurer une économie circulaire en vue d’une démarche d’amélioration continue », ajoute Audrey Miclard, également co-présidente, et directrice développement durable de Kiloutou.
« Une voix cohérente »
Actée fin 2022, la commission Développement durable de DLR prend forme, sous l’impulsion, notamment de ses deux présidents. Une rencontre sous forme de plénière et d’ateliers ludiques et participatifs voués à vulgariser la science et les enjeux autour du climat était organisée le mardi 17 octobre dernier, à l’occasion du lancement officiel. Etaient présents des grands noms de la location à l’instar de Salti, Kiloutou, FLS, Groupe Avlo (SOMTP), Loxam, ou encore Enygéa. Malgré les sollicitions de la fédération, soucieuse de constituer le panel le plus représentatif de la profession, les PME n’étaient pas (ou peu) représentées. « Or, il s’agit d’impliquer le maximum d’entreprises, rappelle Audrey Miclard. Il est important que le plus grand nombre de nos confrères puissent anticiper les enjeux réglementaires qui ne cessent d’augmenter ». « Nous aurons bientôt à produire tous le même type d’informations, d’où la nécessité de parler comme un seul homme d’une voix cohérente », confirme Arnaud Petit.
Les axes de travail de la commission Développement durable
- Faciliter la comptabilité carbone au travers de méthodes de calcul cohérentes - Gérer les déchets (notamment les batteries) - Simplifier et partager les directives UE - Instaurer un management et des certifications RSE en mobilisant les collaborateurs vers les bonnes pratiques, et en instaurant des achats éthiques par le biais de fournisseurs choisis
