Le dynamisme des adhérents de DLR suit la tendance observée dans tous les segments de l’économie française. En glissement annuel, le chiffre d’affaires de la location a augmenté de l’ordre de 54%, contre 37% pour la distribution et 2% pour la manutention.
PUBLICITÉ
Les résultats et anticipations des entreprises de DLR incarnent les défis de l’économie française : conjuguer reprise de la croissance, sécurité d’approvisionnement et gestion de la tension sur les recrutements. L’optimisme consécutif aux résultats du premier semestre 2021 laisse place à des craintes pour la pérennité de la reprise. Le taux d’anticipation de hausse de chiffre d’affaires pour le troisième trimestre ne dépasse 50% dans aucun secteur. Deux sujets ressortent particulièrement : les pénuries de matériel chez les fournisseurs, qui rendent plus difficile le renouvellement des machines, et les tensions sur le recrutement, déjà présentes mais qui ressurgissent à la faveur de la reprise.
Avec le redémarrage en flèche de l’économie mondiale, les cadences de
production de certains intrants critiques, à l’image des semi-conducteurs, ne parviennent pas à répondre à la demande. De même, certains métiers connaissent de lourdes difficultés de recrutement : selon Pôle Emploi, 75% des embauches de mécaniciens et électroniciens de véhicules sont considérées comme difficiles. Ainsi, se dessinent deux priorités d’action pour les mois à venir. Il s’agit en premier lieu de sécuriser les chaînes d’approvisionnement des produits stratégiques, soit en constituant
des stocks, soit en réinstallant des usines sur le territoire.
Sur 9 334 produits importés par la France, 122 sont particulièrement concernés. Ensuite, les politiques de l’emploi devraient se réorienter vers la formation professionnelle en direction des métiers en tension.