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Pour les loueurs, la chargeuse articulée n’est pas, semble-t-il, un produit porteur de marge, car trop banalisé et fortement cannibalisé sur le marché. Ce qui veut dire que les loueurs vont avoir tendance à les renouveler le plus tardivement possible, et ce, toujours après les mini-pelles. Le sursaut du marché de la chargeuse articulée en 2018 correspond pleinement aux investissements des deux grands loueurs nationaux réalisés avant mai 2017, profitant du régime de défiscalisation de l’époque pour une livraison dans les deux ans à venir, sous réserve du paiement de 10 % du montant à la commande. « Nous prévoyons encore quelques achats de la part des loueurs généralistes pour le second semestre sous forme de queues de budget, car il s’avère qu’il y a un manque de machines disponibles chez certains loueurs » rappelle un constructeur lié de très près au monde de la location.