A cette occasion, l’intervention de Franck Gayraud, CEO de Blaxtair, a permis de comprendre que la robotisation des engins est un mouvement de fond de l’industrie qui se produit progressivement au fur et à mesure que les technologies disponibles permettent d’automatiser ces machines. Cela concerne aussi bien les engins de manutention (comme les chariots élévateurs) que les machines de chantier et les engins miniers.
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Selon cet expert du sujet, on peut classer la conduite d’engins en trois catégories : la navigation (localisation de l’engin sur le site), le pilotage (gestion des manœuvres de l’engin pour le déplacer) et les tâches productives (manipulation précise d’un outil ou d’une charge).
« Si le pilotage reste, lui, l’apanage de l’être humain car les capteurs disponibles ne permettent pas encore de le remplacer totalement à l’exception des sites fermés aux piétons ou pour des mouvements très lents, les technologies disponibles rendent possible l’automatisation de la navigation et de certaines tâches productives. L’arrivée de capteurs intelligents rend envisageable l’adoption d’un pilotage sans conducteur dans les prochaines années pour certains sites. Cette robotisation totale est à concevoir dans le cadre des sites entièrement numérisés faisant appel à des capteurs d’intelligence avancée (drones, caméras intelligentes, scanners laser, radars, time-of-flight) et à des véhicules spécialement conçus pour s’insérer dans de tels environnements numériques. »
A noter : Lors de cette conférence, un certain nombre d’entreprises sont également intervenues : BA Systèmes, Caterpillar, CEA tech, Redbird, Sick ou encore Colas.