Les résultats 2011 de la location de matériels de BTP reviennent à leur niveau d’avant-crise, avec 3,7 Md€ de chiffre d’affaires.
Les chiffres publiés par le DLR, fédération professionnelle des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels de BTP et de manutention, révèlent 13% de hausse du chiffre d’affaires sur un an, une augmentation de 60% des montants investis, une progression de 15% du taux d’investissement et une reprise de l’emploi avec 5% d’employés supplémentaires par rapport à 2010. Des résultats toutefois tempérés par Bertrand Carret (en photo), président du groupe Location du DLR : "Nous sommes revenus au niveau de l’année 2007 en termes de chiffres d’affaires. C’était une année exceptionnelle. Depuis la chute des prix s’est poursuivie. Le chiffre d’affaires est donc en hausse mais les bénéfices ne sont plus les mêmes. Dans ce contexte, les loueurs cherchent à diminuer leurs charges. Même si les investissements ont repris, ils ne sont pas suffisants pour assurer le renouvellement des parcs. En conséquence l’âge moyen des matériels est désormais à 62 mois et s’approche d’un point où la fiabilité des machines peut être remise en cause. Chose aggravée par le taux de rotation des matériels qui augmente mécaniquement. Nous ne pourrons poursuivre longtemps sur ce rythme sans obérer sur la qualité des prestations. Il est donc nécessaire que les prix à la location reviennent à un niveau raisonnable."
Poursuite de la concentration
D’autre part, cette reprise ne se traduit par des créations massives d’entreprise. Au contraire la concentration du secteur se poursuit, les deux leaders représentant désormais 30 à 35% du marché à eux seuls. "Le petit loueur monosite qui fait moins d’1 M€ de chiffre d’affaires est mort", explique Bertrand Carret. "Les opportunités de rachat d’entreprises en difficultés s’additionnent à la revente de structures créées par des entrepreneurs issus du Baby Boom qui arrivent à l’âge de la retraite." Pour 2012, sur un marché en stagnation, le DLR envisage une poursuite limitée de la progression de son chiffre d’affaires, entre 5 et 6%. "La location reste une solution à la crise", martèle Bertrand Carret. "Dans un contexte où les entreprises n’ont pas assez de visibilité pour investir dans de nouveaux matériels et où les conditions d’accès aux crédits vont se durcir, le recours à la location est une solution privilégiée." De fait, selon cette tendance, 2012 pourrait permettre aux loueurs d’afficher de nouveaux records historiques pour leur chiffre d’affaires. A suivre…
Les chiffres publiés par le DLR, fédération professionnelle des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels de BTP et de manutention, révèlent 13% de hausse du chiffre d’affaires sur un an, une augmentation de 60% des montants investis, une progression de 15% du taux d’investissement et une reprise de l’emploi avec 5% d’employés supplémentaires par rapport à 2010. Des résultats toutefois tempérés par Bertrand Carret (en photo), président du groupe Location du DLR : "Nous sommes revenus au niveau de l’année 2007 en termes de chiffres d’affaires. C’était une année exceptionnelle. Depuis la chute des prix s’est poursuivie. Le chiffre d’affaires est donc en hausse mais les bénéfices ne sont plus les mêmes. Dans ce contexte, les loueurs cherchent à diminuer leurs charges. Même si les investissements ont repris, ils ne sont pas suffisants pour assurer le renouvellement des parcs. En conséquence l’âge moyen des matériels est désormais à 62 mois et s’approche d’un point où la fiabilité des machines peut être remise en cause. Chose aggravée par le taux de rotation des matériels qui augmente mécaniquement. Nous ne pourrons poursuivre longtemps sur ce rythme sans obérer sur la qualité des prestations. Il est donc nécessaire que les prix à la location reviennent à un niveau raisonnable."
Poursuite de la concentration
D’autre part, cette reprise ne se traduit par des créations massives d’entreprise. Au contraire la concentration du secteur se poursuit, les deux leaders représentant désormais 30 à 35% du marché à eux seuls. "Le petit loueur monosite qui fait moins d’1 M€ de chiffre d’affaires est mort", explique Bertrand Carret. "Les opportunités de rachat d’entreprises en difficultés s’additionnent à la revente de structures créées par des entrepreneurs issus du Baby Boom qui arrivent à l’âge de la retraite." Pour 2012, sur un marché en stagnation, le DLR envisage une poursuite limitée de la progression de son chiffre d’affaires, entre 5 et 6%. "La location reste une solution à la crise", martèle Bertrand Carret. "Dans un contexte où les entreprises n’ont pas assez de visibilité pour investir dans de nouveaux matériels et où les conditions d’accès aux crédits vont se durcir, le recours à la location est une solution privilégiée." De fait, selon cette tendance, 2012 pourrait permettre aux loueurs d’afficher de nouveaux records historiques pour leur chiffre d’affaires. A suivre…