Né le 1er janvier 2011 de la fusion du Laboratoire central des ponts et chaussées (LCPC) et de l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (Inrets), l’Ifsttar (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux), atteint son rythme de croisière.
Cette réorganisation a permis à l’Ifsttar (1 200 personnes) de devenir "le premier institut de recherche européen sur la ville et les territoires, les transports et le génie civil", indique Hélène Jacquot-Guimbal, directrice générale de l’Ifsttar. Et d’ajouter : "Après avoir concentré nos efforts durant plusieurs mois sur les questions de gestion de l’institut, nous pouvons désormais nous lancer concrétement dans les programmes de recherche." Parmi eux, l’Ifsttar travaille sur le projet de route de "cinquième génération". Ce projet doit être testé courant 2012 grandeur nature sur des démonstrateurs pour être développé à l’échelle industrielle à partir de 2016.
"Notre projet scientifique se dessine", commente Henri Van Damme, directeur scientifique de l’Ifsttar. "Il se décline en quatre grands chantiers : rendre la mobilité choisie durable et la mobilité contrainte acceptable ; rendre l’art de construire économe en ressources matérielles et énergétiques ; évaluer et maîtriser l’impact environnemental et les risques en milieu construit, et penser durablement la ville et les territoires." Ce projet servira à l’établissement du contrat quinquennal qui doit être signé entre l’Etat et l’Ifsttar fin 2012.