Malgré un chiffre d’affaires de 40,8 Md€ en 2011, contre 38,8 Md€ en 2010 (soit une hausse de 5,15%), Patrick Bernasconi, président de la FNTP – Fédération nationale des travaux publics – tire un bilan mitigé de l’année 2011 : "C’est une année où la reprise qui s’est dessinée au 1er semestre n’aura été ni suffisante ni assez durable pour empêcher que se poursuive la fragilisation des entreprises", relève-t-il.
Après un début d’année marqué par le rattrapage des fortes intempéries de la fin 2010, la reprise de l’investissement privé et l’investissement des collectivités locales, les effets de la crise financière ont plombé la seconde moitié de l’année, avec par exemple une chute de 11% du nombre d’appels lancés par les départements. Côté emploi, les heures travaillées en 2011 sont en hausse de 3% par rapport à 2010. Mais la FNTP indique la suppression de 3.200 postes d’ouvriers permanents sur les 9 premiers mois de 2011 (21.000 emplois perdu par la profession depuis le début de la crise en 2008) et le recours massif à l’intérim (+12,2% en heures travaillées ; 34.000 équivalents temps plein intérimaire soit 16% des effectifs ouvriers totaux). "Cela montre à quel point les entreprises manquent de visibilité sur l’avenir", analyse Patrick Bernasconi. Enfin, les entreprises de travaux publics pâtissent toujours de l’augmentation du coût des matières premières (+5%), des effets de la guerre des prix et des délais de paiement fournisseurs qui continuent de baisser pendant que les clients publics maintiennent des délais supérieurs à 90 jours. "Les trésoreries sont fragilisées", conclut le président de la FNTP. "La proportion des entreprises en perte, qui était d’environ 10% avant la crise, a plus que doublé pour atteindre un maximum de 23% au 1er trimestre 2010, avant de redescendre à 16% au 1er trimestre 2011."
Après un début d’année marqué par le rattrapage des fortes intempéries de la fin 2010, la reprise de l’investissement privé et l’investissement des collectivités locales, les effets de la crise financière ont plombé la seconde moitié de l’année, avec par exemple une chute de 11% du nombre d’appels lancés par les départements. Côté emploi, les heures travaillées en 2011 sont en hausse de 3% par rapport à 2010. Mais la FNTP indique la suppression de 3.200 postes d’ouvriers permanents sur les 9 premiers mois de 2011 (21.000 emplois perdu par la profession depuis le début de la crise en 2008) et le recours massif à l’intérim (+12,2% en heures travaillées ; 34.000 équivalents temps plein intérimaire soit 16% des effectifs ouvriers totaux). "Cela montre à quel point les entreprises manquent de visibilité sur l’avenir", analyse Patrick Bernasconi. Enfin, les entreprises de travaux publics pâtissent toujours de l’augmentation du coût des matières premières (+5%), des effets de la guerre des prix et des délais de paiement fournisseurs qui continuent de baisser pendant que les clients publics maintiennent des délais supérieurs à 90 jours. "Les trésoreries sont fragilisées", conclut le président de la FNTP. "La proportion des entreprises en perte, qui était d’environ 10% avant la crise, a plus que doublé pour atteindre un maximum de 23% au 1er trimestre 2010, avant de redescendre à 16% au 1er trimestre 2011."